Concours nouvelles mai/juin ( candidature )

Bon voici ma nouvelle:





L’enfance


L’enfant marchait de ville en ville comme un vagabond, s’arrêtant parfois pour demander de la nourriture mais les villageois fuyaient a son approche, certains ramassaient des pierres pour lui jeter dessus, tandis que d’autres se cantonnaient dans leurs maisons.
_ »Mais qui suis-je ? pensait l’enfant, pourquoi me fuient-ils comme la peste ? »
Toutes ces questions demeurées sans réponses depuis le début.
Il n’avait connu ses parents, et avait toujours du se débrouiller seul, volant pour se nourrir.
Il avait même failli tuer un homme qui se moquait de lui lorsqu’il lui avait demandé une pièce.
Son instinct lui disait de s’enfoncer loin au nord, loin de ces faibles hommes qui le dégoutaient, il savait qu’il trouverait des réponses a ses questions dans les terres glacées, qu’un jour il se vengerait de tous les tourments qu’il avait endurés mais pour le savoir la route étai encore longue.
Il ne connaissait pas le repos, se faisant battre par les commerçants lorsqu’il rodait trop prés de leurs magasins, houspillé par les cochers quand il été sur leur chemin.
Mais toutes ces blessures avaient du bon, sa lui forgeait le corps et sa lui endurcissait l’âme.
Le soir lorsqu’la nuit tombée il faisait toujours le même cauchemar, il voyait un chevalier en armure monté sur un destrier, juché sur une colline alors que le ciel derrière lui était de la couleur du sang. Mais cette vison était rapidement remplacée par une autre, il voyait des villes en train de brulées mais les volutes de fumées étaient rouges, bleues, vertes et jaunes.
Un soir tandis qu’il mangeait un lapin il vit un inconnu s’approcher de lui.
_ »Puis je me joindre a toi jeune homme ? » Demanda l’homme encapuchonné dans son manteau noir.
L’enfant acquiesça d’un signe de tête et l’inconnu pris alors place en face de lui et d’un geste ésotérique alluma un feu.
L’enfant sursauta, il connaissait la magie et n’en avait pas peur mais les flammes avaient un reflet bleutés et lorsque l’homme lui prit le lapin des mains pour le cuire, il vit une main crochue terminée par des griffes acérées ainsi que des yeux jaunes qui semblaient luire de l’intérieur.
Curieusement le garçon se sentait attiré par lui, il ne le connaissait pas mais il savait qu’il pouvait lui faire confiance et ainsi il lui raconta sa vie et son cauchemar journalier, pendant ce temps, l’inconnu mangeait et rester muet hochant parfois la tête alors que l’enfant racontait son histoire.
Après un long moment de silence l’inconnu pris la parole :
_ »Ta destinée seras de conquérir des nations pour la gloire des dieux, tu seras un chef de guerre craint et respecté dans le monde entier, tu t’enfonceras dans les ténèbres et tu vaincras t’es peur les plus secrètes pour en sortir plus grand. »
L’inconnu se leva et lui demanda :
_ »Comment t’appelle tu ? »
_ »Archaon lui répondit l’enfant.
_ »Ecoute moi bien Archaon, un jour ton nom seras prononcé avec crainte par ceux que tu detestes, mais en attendant continu ton chemin et trouve ton destin. »
Faisant demi-tour l’homme s’enfonça dans les bois laissant le garçon perplexe



amicalement

Ma participation :

.Skurch l'assassin.

"Sa longue queue lui servant de corde l'assassin Skaven était suspendu dans le vide, son arme à la main. En dessous les gardes effectuaient leurs rondes habituelles, sans se douter de rien, à une dizaine de mètres de lui deux d'entre eux partageaient un quignon de pain et une bouteille qui sentait fort. L'odeur d'alcool parvint au nez du rat, il ne put s'empêcher de grimacer, quelle senteur infect ! Comment ces choses hommes pouvaient elles aimer ça ?

Les deux hommes se relevèrent, Skurch profita qu'ils aient le dos tourné pour se laisser tomber sur le chemin de ronde. Un léger bruit se fit entendre lorsque le skaven atterrit, il se précipita dans l'ombre d'un créneau. Par chance les gardes n'avaient rien entendu, ils continuaient de rire si fort qu'ils n'auraient pas entendu un de ces sales Rats-Ogres du clan Moulder les attaquer !

Skurch se glissa silencieusement derrière eux et sortit ses étoiles de lancer induites de malepierre. Arrivé à une dizaine de pas du premier garde, camouflé dans sa longue cape noire, l'assassin envoya une première étoile se planter dans le cou de la chose homme. Celle-ci s'effondra dans un râle d'agonie alors que les effets de la malepierre prenaient déjà possession de son corps.
"Alerte ! Intrus dans le château !" cria immédiatement le second garde avant de se pencher sur le corps de son camarade.

Des choses hommes surgirent alors de partout pour s'élancer sur le chemin de ronde. "Parfait." pensa Skurch. Lui s'éclipsa discrètement en direction du donjon. Maintenant que les gardes étaient occupés à le chercher autre part. Il traversa la cour au pas de course avant de se poster dans un creux du mur du donjon. Il chercha une prise mais les parois lisses ne lui en permettaient aucune. Ce fut alors qu'il vit un groupe de choses hommes se diriger vers lui en courant. Avait-il été découvert ? Il se renfonça un peu plus dans le creux du mur.

Les hommes ouvrirent la porte du donjon et se précipitèrent à l'intérieur, Skurch lâcha un soupir de soulagement, il se pensait sauvé quand le dernier garde s'arrêta.
"Eh venez-voir !" cria-t-il aux autres choses hommes. Skurch s'aperçut avec horreur que sa queue dépassait de sa cachette. Il vit avec horreur les gardes s'approcher de lui. Celui qui avait appelé les autre sauta sur sa queue qu'il écrasa avec sa botte. Skurch poussa un couinement suraiguë. "C'est bon c'est qu'un gros rat, on verra ça plus tard." Le Skaven ne comprit pas le sens de ces paroles mais il vit les choses hommes s'éloigner de lui, il était en vie. Il ramena sa queue endolorie et la massa soigneusement.

Après avoir attendu pendant plus d'une heure que la porte se rouvre l'assassin commença à escalader tant bien que mal le donjon, s'agrippant aux jonctions des pierres avec ses griffes. Il peinait, après une demi heure d'efforts il n'avait parcouru que la moitié du trajet. Et pour couronner le tout la pluie s'abattit sur la région, les pierres glissantes lui rendaient la tâche encore plus ardue mais après deux heures d'escalade Skurch s'accrocha à la fenêtre de sa cible, le noble Isa.. Isab… il ne s'en souvenait plus mais cela n'avait pas d'importance.

Il jaillit à l'intérieur de la pièce et se retrouva tête à tête avec une chose homme étrange, elle avait des cheveux longs et était bien moins grande que ceux qu'il avait déjà vu. Cela n'avait aucune sorte d'importance, il dégaina son couteau de lancer et lui jeta dessus, en visant la tête de sa cible. Le couteau rebondit sur un bouclier inexistant. La chose homme était maintenant plus grande et des éclairs parcouraient son corps. Skurch prit peur, il essaya de s'enfuir en passant par la fenêtre mais Isabelle Casto ne le laissa pas partir. Elle tendit le bras et une étincelle atteint la fourrure trempée du skaven… Celle-ci grilla dans une explosion de fumée. Skurch tomba et s'écrasa sur le sol. Il respirait toujours. La chose hommes s'approcha de lui par derrière et d'un coup sec lui planta sa dague dans le cœur.
"Une mort de Skaven." Pensa Skurch alors qu'il rendait son dernier soupir."

Cacahuètement.
Hugo.

Bon voilà ma nouvelle :

Petits traits qui transpercent le ciel encore sombre, les rayons du soleil s’appliquent à faire oublier la frigidité de la nuit, comme des flèches transperçant et amenant l’espoir d’une victoire, le jour gagne enfin son combat contre la nuit dans leur affrontement quotidien. Ce sont deux entités opposées, le jour contre la nuit, le bruit contre le silence, la chaleur contre la froideur, la vie contre la mort. . .
L’aube, moment propice au réveil de la nature, moment où les fleurs sortent, les animaux font leur toilette, partent à la chasse, les abeilles s’en vont butiner, où les bruits reviennent après le long silence glacial de la nuit. Où les oiseaux chantent, les cigales poussent leurs cris, les loups hurlent comme pour rappeler la lune qu’ils ne reverront plus. Les premiers rayons de soleil commencent à réchauffer le monde que la nuit glaciale s’est empoignée à refroidir. Mais voilà que le premier signe de vie se fait sentir. Une petite libellule, zigzag parmi les hautes herbes de la plaine, slalom entre les rochers et les troncs d’arbre, danse avec les autres insectes et petits animaux dans un ballet envoûtant et féerique. Puis tout à coup le bruit. Le claquement de fouets, le tintamarre des épées, des boucliers, des armures, les soldats qui essaient d’une main d’écraser la petite bête, les pattes des chevaux qui manquent de peu de lui faire un tombeau de terre, les crocs des chiens de guerres pris d’une haine pour cet insecte qui vient les déranger dans leur préparation. Si tous savaient ce que ce petit microbe pourrait leur faire endurer par la suite, c’est toute l’armée qu’elle traverse de long en large qui se mettrait à sa poursuite. Mais comment pourraient-ils savoir que cet animal peut être déterminant pour la bataille qui allait avoir lieux ? Pourquoi lui et pas un autre, des milliers de bestioles s’empoignent à embêter les soldats, leur rentrer dans les armures, bourdonner à leur oreilles. Pourquoi celui-ci ?
Parce que une créature en as décidé ainsi, un monstre dans toute son ampleur, une bête sanguinaire, avide de contrôle et de pouvoir, un esprit qui repousse les lois de la nature, qui écrasent les lois de l’étique, Verminhar. Cet être depuis toujours s’empoigne à réaliser de terribles mutations, et est arrivé à faire ce qu’il rêvait depuis des années, l’espion parfait.
La petite libellule maintenant bien calme après tout ce qu’elle à endurer est calmement posé sur l’épaule de son créateur. Savourant son plaisir, Verminhar sais maintenant que la victoire ne peu lui échapper, il sais où son placés les hommes, où leur machines de guerres vont être déployés, il sais tout. Un si petit être, pour une bataille, une libellule vaut plus que des milliers d’hommes, une libellule coulant l’Empire lui-même, emmenant chaos, destruction, et mort là où elle passe.
Deux jours plutôt, on m’avait quéri de prévenir le seigneur de la menace que pouvais représenter Verminhar. J’avais participé, à la première bataille consistant à le ralentir, ou à la faire battre en retraite. C’est un espion qui m’y a appris qu’il possédait un nouveau spécimen. Je suis sûr que si je suis encore en vie maintenant, je le dois plus à Verminhar lui-même, plutôt qu’à mes talents. C’est ainsi que je me trouvai à raconter ce que j’ai appris durant cette bataille.
Qui aurais pu s’en douter seigneur ? Aurais-t-on pu faire quelque chose contre cela ? Même si nous savions où elle se trouvait, aurions nous pus la tuer ? Même les meilleurs archers ne peuvent tirer sur une libellule, le meilleur guerrier aussi fort soit-il, peut-il tuer d’un coup d’épée un aussi petit être ? Ecoutez moi seigneur, notre ennemie à réussi à trouver l’arme absolu, elle fais plus de morts que toutes nos machines de guerres réunies.
Tel furent mes propos suite à la bataille que nous avons perdus face aux Skavens de Verminhar. J’en étais le seul survivant, moi un petit scribe. La nature en ces moments sombres où ce sont les grands hommes qui émergent, s’est employée, à révéler deux petits êtres, un scribe et une libellule. Qui aurais pu dire que ces deux petites choses puissent porter entre leurs mains autant de vies ?
Le soleil, est maintenant entier dans le ciel. Les dernières vagues de brume, s’en vont, remplacé par la poussière des milliers d’hommes. Le général domine ses hommes, il sait au fond de lui-même que tout est perdu, l’ennemi, presque cinq fois plus nombreux, est mieux informé que lui sur ses propres troupes. Le vent qu’il sent dans ses cheveux a amené tempête et chaos, le bruit court que l’ennemi possède des yeux et des oreilles sur chaque pierre, que chaque feuille leur dit combien de pieds les foulent.
Mes compatriotes, mes amis, mes frères, pourquoi sommes-nous ici ? Cette question chacun d’entre nous nous l’à posons. Peut d’entre vous acceptent d’y réponde, mais tous connaissons la réponse. Ce n’est pas pour des personnes, ni même pour des choses, comme pour l’argent. C’est pour une valeur et une seule. L’espoir. Pour que l’espoir soit encore présent dans le cœur des gens. Pour que le soleil brille dans les cheveux des autres, pour que la joie, l’amour et le bonheur ne soient pas perdus. L’ennemie connaît notre stratégie. Il connaît tout de nous. Est-ce pour cela que nous devons baisser la tête ? Est-ce pour cela que nous devons abdiquer ? Devons nous devant la connaissance stratégique de l’ennemi rebrousser chemin ? Non mes frères ! Non ! Parce qu’il y a une chose que cet ennemi ne peut comprendre, ne peu même pas imaginer, c’est notre courage. Votre courage ! Et c’est pour ça que l’on va gagner, pour cela que la victoire sera notre ce soir ! Parce que nos cœurs valent plus que tous les généraux, toutes les connaissances stratégiques et tous les muscles possibles réunis. Parce que on y croit, parce que nos filles, parce que nos fils, parce que nos femmes, nous attendent, nous reverrons, et nous reverrons vainqueurs ! Nous ne pouvons perdre cette bataille !
Tels furent les derniers mots de notre général avant la bataille. Peut-être les derniers de toute sa vie. Personne ne sut comment il fut tué. Durant une bataille, on ne sait rien. Personne ne reconnais personne, on devient tous des bêtes et notre général, fut l’une d’entre elles. Pas plus malheureuse, pas plus heureuse, une bête parmi les bêtes.
Pour les hommes le crépuscule gagnait, les derniers rayons du soleil caressais les corps encore tièdes. Un homme avait encore les yeux ouverts, voyant le monde pour la dernière fois, une larme coulant, le long de sa joue, il ne savait même pas pourquoi il pleurait. Peut-être pour cette folie qui anime les hommes pendant la bataille et qui fait autant de victimes, peut-être pour la famille qu’il ne reverra plus, qui aurais encore besoin d’un père, de l’homme de la maison. Le petit scribe n’est plus, vaincu dans son combat contre la libellule. Dans la mort il a compris, il sait. La vie est éphémère, et les hommes rêvent d’immortalité et de grandeur. Il pleure parce que lui et la libellule n’aurons pas la reconnaissance des grands, parce que tous profitent des faibles. Puis rien les bêtes dans la mort sont redevenues hommes, et s’en vont rejoindre la nature, paisiblement, calmement, aussi silencieusement que le jour se lève ou que la nuit se couche . . .

Voilà je ne commenterais ma propre nouvelle, donc dans l'attente de vos avis dans le vote A+/+

Séphi' !

Juste avant le sondage j'aimerais remercié mes adversaires de leurs belles nouvelles et les feliciter car elles sont toutes deux bien rédigées.


amicalement

Allez hop je ferme, confère le topic de vote et de discussion.

Nostra'