C'était une ère sombre, une époque de conflits, de rage et de terreur durant laquelle les créations cauchemardesques du Chaos ravageaient le monde. Les Anciens avaient été déchus, abandonnant leurs enfants à la proie des démons. Le portail du pôle, qu'ils utilisaient pour voyager d'un monde à l'autre, s'était effondré en laissant une puissante énergie magique se répandre sur le Monde Connu. Les démons, les sorciers, les déchus et les damnés, tous enfants du Chaos, franchissaient les portails pour dévorer le monde.
Sur Ulthuan, l'île mère du peuple elfique, le long Age d'Or et de la paix touchait à son terme. Les hordes du Chaos s'étaient abattues sur ses habitants comme des loups sur des jeunes agneaux, émergeant des mers en furie pour massacrer sans pitié les enfants de la Reine Eternelle. Ne connaissant pas la guerre, ignorant les conflits, les elfes n'avaient aucune chance de résister. Ils durent assister impuissants au spectacle des armures noires brûlant leurs bois pendant que des hommes bêtes hideux rasaient des villes entières. Les hurlements des démons se faisaient écho au-dessus des ruines des antiques cités.
Ils ne restaient aux elfes que la fuite. Leurs arcs et leurs lances, qu'ils n'utilisaient que pour la chasse et les duels d'honneurs, se brisaient contre les armures des guerriers du chaos et la peau de bronze des démons. Les enfants de la Reine Eternelle se cachèrent dans les cavernes et les bois profonds en priant qu'on ne les découvre pas et qu'un sauveur vienne les délivrer.
Ce sont des ténèbres sanglantes qui marquèrent cet âge terrible dans lequel naquit Aenarion, le plus grand et le plus pathétique de tous les héros elfes : champion maudit et dieu déchu, le plus puissant guerrier d'une ère luttes pour la vie, la mieux aimé des Rois Phénix d'Ulthuan et d'entre tous, celui qui eut le destin le plus tragique. Ce demi-dieu bouleversa l'histoire.
On sait bien peu de choses sur le début de sa vie. Certains avancent qu'il était aventurier, l'une de ces âmes infatigables qui, à la tête d'une petite bande de compagnons, quittait la paix éternelle d'Avelorn à la recherche de leur destinée dans les terres lointaines. Lors de l'invasion du Chaos, il combattit de son mieux en sachant malgré tout que les pitoyables armes des elfes et la sorcellerie pacifique de la Reine Eternelle ne pourraient résister longtemps à la puissance des ténèbres. Révolté par le massacre de son peuple, il voyagea sur cette terre dévastée jusqu'au temple d'Asuryan, déterminé à invoquer l'aide de son dieu.
Alors même que les armées du Chaos assiégeaient le temple, Aenarion, debout devant la flamme éternelle, supplia Asuryan de venir en aide à son peuple. Mais son dieu ne semblait pas l'entendre et aucun signe ne lui parvenait. Il pria longtemps et fit l'offrande d'un agneau blanc, mais en vain. Devant le dédain d'Asuryan, Aenarion jura de faire le sacrifice suprême en échange de la survie de son peuple. Toujours sans réponse, il tint sa promesse et se jeta dans la chaleur infernale du feu sacré. Son corps se consuma douloureusement, la souffrance saisit ses membres, ses cheveux s'enflammèrent et son cœur cessa de battre. Ceux qui le regardaient le crurent mort et c'est alors que le miracle survint.
Aenarion refusait de périr. Lentement, avec peine, il tituba hors du foyer. Sa peau brûlée reprit son apparence normale et ses cheveux calcinés retrouvèrent leur éclat. Il sortit indemne des flammes, transformé par le feu purificateur. Sa peau était claire et translucide et ses yeux avaient l'éclat de l'esprit d'Asuryan. Une lumière émanait de son corps, une lumière que tout le monde pouvait voir. Tous savaient qu'il était désormais le gardien d'un pouvoir transcendantal et les elfes se placèrent immédiatement sous ses ordres.
Aenarion sortit du temple pour mener les elfes au combat. La horde hurlante du Chaos lui faisait face. Il prit son javelot de chasse et le projeta sur Morkar, le général du Chaos. L'arme traversa son corps et continua sa course à travers le torse de son porte-étendard pour venir se ficher dans le cou d'un minotaure. Désarmé, Aenarion dévala les marches du temple devant ses ennemis abasourdis. Il s'arrêta devant le corps de Morkar et se saisit de son épée tandis que les serviteurs du Chaos l'encerclaient, hurlant vengeance. Mais c'était comme s'ils attaquaient un mur de lames à mains nues, le pouvoir d'Asuryan coulait dans les veines d'Aenarion. Sa lame chantait la mort en tailladant les fidèles du Chaos qui étaient assez fous pour s'approcher. Ce jour-là, Aenarion aurait pu détruire une armée entière de sa seule épée.
Le voyant accomplir un tel carnage contre des ennemis jusqu'ici invincibles, les elfes du temple reprirent courage. Ils prirent leurs lances et accoururent à son aide.
Grande fut la tuerie et joyeuse la fête qui s'ensuivit. Les elfes avaient remporté une inoubliable victoire, ils en remercièrent Aenarion en lui prêtant allégeance. Celui-ci quitta le temple et s'embarque pour Caledor, la seule région des terres elfiques qui avait résisté à la puissance du Chaos. Là, il rencontra Caledor le dompteur de dragons, le premier Prince Dragon et le plus grand des hauts mages du passé.
Caledor vit tout de suite qui était vraiment Aenarion, un demi-dieu, et il s'agenouilla devant lui. Chevauchant des dragons, ils s'envolèrent pour le temple forteresse de l'Enclume de Vaul. C'est là que fut martelée l'armure sacrée d'Aenarion, ainsi qu'un nombre suffisant d'épées et d'armures pour équiper une armée.
Pendant une brève période, les conflits cessèrent. Aenarion avait besoin de temps pour lever son armée, et de nombreux elfes qui avaient survécu à l'invasion se joignirent à lui. C'était exactement les soldats dont Aenarion avait besoin pour mener sa croisade sacrée. Beaucoup avaient perdu leur famille, massacrée par les serviteurs du Chaos. Ils avaient de vraies raisons de haïr leurs ennemis et ils étaient prêt à mourir pour venger les leurs. Sous la direction d'Aenarion et de son conseiller Caledor, les elfes apprirent l'art du combat. Une ost puissante fut rassemblée pour protéger la terre natale des elfes avant que les hordes noires ne repassent à l'offensive, toujours plus dangereuse. Comme la foudre, les elfes descendirent des montagnes de Caledor. Les chevaucheurs de dragons écrasèrent l'armée des hommes bêtes. Des unités d'infanterie lourdement armées et portant de puissantes armures repoussèrent les serviteurs des quatre puissances. Au cours de cette campagne, Aenarion trempa son armée à la manière d'un forgeron martelant son épée. Chevauchant Indraugnir, l'aîné des dragons, il était à la tête de ses troupes dans chaque bataille. Des nuées d'immenses créatures ailées au souffle enflammé s'abattirent sur les armées des ténèbres et les repoussèrent du cœur d'Ulthuan jusqu'aux rivages de l'île.
A Korumel, que l'on nomme aujourd'hui Ellyrion, Aenarion tua N'Kari, le Gardien des Secrets, bannissant le démon du plan des mortels pour des siècles. Au pied des collines du sud de Chrace, il écrasa l'armée des adorateurs de Khorne commandée par Vorghan le Tueur. Il nettoya ensuite les bois sacrés de l'île des Pommes de la souillure des danseurs-crânes de Slaanesh et de leur maîtresse Aazella. Le feu des dragons calcina Hugin le Seigneur Pestilentiel et les légions putrides de Nurgle. La guerre semblait enfin toucher à sa fin.
Comme un linceul sur le corps d'un défunt, la paix recouvrit Ulthuan. Ce fut une période de douleur et de tristesse sur une terre fatiguée par la guerre et affaiblie par la perte de ses enfants. C'était un temps de brèves rencontres et de bonheurs éphémères. Au nord, le portail devenu fou continuait à ronger le cœur du monde comme un cancer.
Le flux surnaturel ne cessait de croître et Ulthuan, situé sur une faille de la réalité, était saturé d'énergie magique. Les sommets des monts Anulii étincelaient de couleurs changeantes. Les jeunes femmes enfantaient des monstres et la voix du Chaos résonnait dans les vallées. De terribles ricanements emplissaient les nuits étoilées comme autant de présages aux événements étranges qui survenaient parfois. Les oracles étaient fous de terreur, le gardien du temple d'Asuryan se creva les yeux, mais en vain. Ses terribles visions continuèrent à le poursuivre et lorsqu'on le questionnait sur l'avenir du monde, il se renfermait dans son mutisme.
Durant ce laps de temps ? Aenarion fut reçu à la cour de la Reine Eternelle. Dans son armure d'or, il ressemblait à un géant accablé au visage fatigué. Là, il rencontra Astarielle, la Reine Eternelle et l'épousa. On sait peu de chose sur leur vie commune sinon qu'ils vécurent une brève période de bonheur. Des jumeaux naquirent d leur union, une fille nommée Yvraine, la future Reine Eternelle et un fils qu'ils baptisèrent Morelion.
Puis les forces du Chaos réapparurent et les olifants d'argent appelèrent de nouveau Aenarion au combat. La guerre embrasa de nouveau les terres d'Ulthuan.
Les elfes et leurs alliés dragons commencèrent par avoir le dessus mais, lentement et sûrement, les serviteurs du Chais devenaient de pus en plus puissants. Leur nombre était incalculable. De plus en plus de démons et d'êtres corrompus émergeaient du portail polaire. Un nombre croissant d'humains mutaient sous l'emprise des grands nuages de magie chaotiques venus du nord. Des monstres de plus en plus nombreux descendaient des montagnes chatoyantes. Chaque elfe qui tombait était une perte irremplaçable alors que pour un serviteur du Chaos tué, deux se levaient pour combattre.
La guerre se prolongea durant des décennies. Parfois, grâce à des efforts héroïques, les elfes délivraient leur terre pour un bref moment. Ils envoyaient alors des expéditions sur les autres continents pour aider les nains et les humains. Mais il était évident qu'ils perdraient cette guerre d'usure. Les victoires ne faisaient que retarder l'inévitable et chaque défaite accélérait inexorablement le processus. Le conflit épuisait les elfes les plus valeureux, même Aenarion. Au contraire, les forces du Chaos combattaient sans repos ne montrant ni faiblesse ni pitié, implacables, déments et meurtriers.
Nostra'
Sur Ulthuan, l'île mère du peuple elfique, le long Age d'Or et de la paix touchait à son terme. Les hordes du Chaos s'étaient abattues sur ses habitants comme des loups sur des jeunes agneaux, émergeant des mers en furie pour massacrer sans pitié les enfants de la Reine Eternelle. Ne connaissant pas la guerre, ignorant les conflits, les elfes n'avaient aucune chance de résister. Ils durent assister impuissants au spectacle des armures noires brûlant leurs bois pendant que des hommes bêtes hideux rasaient des villes entières. Les hurlements des démons se faisaient écho au-dessus des ruines des antiques cités.
Ils ne restaient aux elfes que la fuite. Leurs arcs et leurs lances, qu'ils n'utilisaient que pour la chasse et les duels d'honneurs, se brisaient contre les armures des guerriers du chaos et la peau de bronze des démons. Les enfants de la Reine Eternelle se cachèrent dans les cavernes et les bois profonds en priant qu'on ne les découvre pas et qu'un sauveur vienne les délivrer.
Ce sont des ténèbres sanglantes qui marquèrent cet âge terrible dans lequel naquit Aenarion, le plus grand et le plus pathétique de tous les héros elfes : champion maudit et dieu déchu, le plus puissant guerrier d'une ère luttes pour la vie, la mieux aimé des Rois Phénix d'Ulthuan et d'entre tous, celui qui eut le destin le plus tragique. Ce demi-dieu bouleversa l'histoire.
On sait bien peu de choses sur le début de sa vie. Certains avancent qu'il était aventurier, l'une de ces âmes infatigables qui, à la tête d'une petite bande de compagnons, quittait la paix éternelle d'Avelorn à la recherche de leur destinée dans les terres lointaines. Lors de l'invasion du Chaos, il combattit de son mieux en sachant malgré tout que les pitoyables armes des elfes et la sorcellerie pacifique de la Reine Eternelle ne pourraient résister longtemps à la puissance des ténèbres. Révolté par le massacre de son peuple, il voyagea sur cette terre dévastée jusqu'au temple d'Asuryan, déterminé à invoquer l'aide de son dieu.
Alors même que les armées du Chaos assiégeaient le temple, Aenarion, debout devant la flamme éternelle, supplia Asuryan de venir en aide à son peuple. Mais son dieu ne semblait pas l'entendre et aucun signe ne lui parvenait. Il pria longtemps et fit l'offrande d'un agneau blanc, mais en vain. Devant le dédain d'Asuryan, Aenarion jura de faire le sacrifice suprême en échange de la survie de son peuple. Toujours sans réponse, il tint sa promesse et se jeta dans la chaleur infernale du feu sacré. Son corps se consuma douloureusement, la souffrance saisit ses membres, ses cheveux s'enflammèrent et son cœur cessa de battre. Ceux qui le regardaient le crurent mort et c'est alors que le miracle survint.
Aenarion refusait de périr. Lentement, avec peine, il tituba hors du foyer. Sa peau brûlée reprit son apparence normale et ses cheveux calcinés retrouvèrent leur éclat. Il sortit indemne des flammes, transformé par le feu purificateur. Sa peau était claire et translucide et ses yeux avaient l'éclat de l'esprit d'Asuryan. Une lumière émanait de son corps, une lumière que tout le monde pouvait voir. Tous savaient qu'il était désormais le gardien d'un pouvoir transcendantal et les elfes se placèrent immédiatement sous ses ordres.
Aenarion sortit du temple pour mener les elfes au combat. La horde hurlante du Chaos lui faisait face. Il prit son javelot de chasse et le projeta sur Morkar, le général du Chaos. L'arme traversa son corps et continua sa course à travers le torse de son porte-étendard pour venir se ficher dans le cou d'un minotaure. Désarmé, Aenarion dévala les marches du temple devant ses ennemis abasourdis. Il s'arrêta devant le corps de Morkar et se saisit de son épée tandis que les serviteurs du Chaos l'encerclaient, hurlant vengeance. Mais c'était comme s'ils attaquaient un mur de lames à mains nues, le pouvoir d'Asuryan coulait dans les veines d'Aenarion. Sa lame chantait la mort en tailladant les fidèles du Chaos qui étaient assez fous pour s'approcher. Ce jour-là, Aenarion aurait pu détruire une armée entière de sa seule épée.
Le voyant accomplir un tel carnage contre des ennemis jusqu'ici invincibles, les elfes du temple reprirent courage. Ils prirent leurs lances et accoururent à son aide.
Grande fut la tuerie et joyeuse la fête qui s'ensuivit. Les elfes avaient remporté une inoubliable victoire, ils en remercièrent Aenarion en lui prêtant allégeance. Celui-ci quitta le temple et s'embarque pour Caledor, la seule région des terres elfiques qui avait résisté à la puissance du Chaos. Là, il rencontra Caledor le dompteur de dragons, le premier Prince Dragon et le plus grand des hauts mages du passé.
Caledor vit tout de suite qui était vraiment Aenarion, un demi-dieu, et il s'agenouilla devant lui. Chevauchant des dragons, ils s'envolèrent pour le temple forteresse de l'Enclume de Vaul. C'est là que fut martelée l'armure sacrée d'Aenarion, ainsi qu'un nombre suffisant d'épées et d'armures pour équiper une armée.
Pendant une brève période, les conflits cessèrent. Aenarion avait besoin de temps pour lever son armée, et de nombreux elfes qui avaient survécu à l'invasion se joignirent à lui. C'était exactement les soldats dont Aenarion avait besoin pour mener sa croisade sacrée. Beaucoup avaient perdu leur famille, massacrée par les serviteurs du Chaos. Ils avaient de vraies raisons de haïr leurs ennemis et ils étaient prêt à mourir pour venger les leurs. Sous la direction d'Aenarion et de son conseiller Caledor, les elfes apprirent l'art du combat. Une ost puissante fut rassemblée pour protéger la terre natale des elfes avant que les hordes noires ne repassent à l'offensive, toujours plus dangereuse. Comme la foudre, les elfes descendirent des montagnes de Caledor. Les chevaucheurs de dragons écrasèrent l'armée des hommes bêtes. Des unités d'infanterie lourdement armées et portant de puissantes armures repoussèrent les serviteurs des quatre puissances. Au cours de cette campagne, Aenarion trempa son armée à la manière d'un forgeron martelant son épée. Chevauchant Indraugnir, l'aîné des dragons, il était à la tête de ses troupes dans chaque bataille. Des nuées d'immenses créatures ailées au souffle enflammé s'abattirent sur les armées des ténèbres et les repoussèrent du cœur d'Ulthuan jusqu'aux rivages de l'île.
A Korumel, que l'on nomme aujourd'hui Ellyrion, Aenarion tua N'Kari, le Gardien des Secrets, bannissant le démon du plan des mortels pour des siècles. Au pied des collines du sud de Chrace, il écrasa l'armée des adorateurs de Khorne commandée par Vorghan le Tueur. Il nettoya ensuite les bois sacrés de l'île des Pommes de la souillure des danseurs-crânes de Slaanesh et de leur maîtresse Aazella. Le feu des dragons calcina Hugin le Seigneur Pestilentiel et les légions putrides de Nurgle. La guerre semblait enfin toucher à sa fin.
Comme un linceul sur le corps d'un défunt, la paix recouvrit Ulthuan. Ce fut une période de douleur et de tristesse sur une terre fatiguée par la guerre et affaiblie par la perte de ses enfants. C'était un temps de brèves rencontres et de bonheurs éphémères. Au nord, le portail devenu fou continuait à ronger le cœur du monde comme un cancer.
Le flux surnaturel ne cessait de croître et Ulthuan, situé sur une faille de la réalité, était saturé d'énergie magique. Les sommets des monts Anulii étincelaient de couleurs changeantes. Les jeunes femmes enfantaient des monstres et la voix du Chaos résonnait dans les vallées. De terribles ricanements emplissaient les nuits étoilées comme autant de présages aux événements étranges qui survenaient parfois. Les oracles étaient fous de terreur, le gardien du temple d'Asuryan se creva les yeux, mais en vain. Ses terribles visions continuèrent à le poursuivre et lorsqu'on le questionnait sur l'avenir du monde, il se renfermait dans son mutisme.
Durant ce laps de temps ? Aenarion fut reçu à la cour de la Reine Eternelle. Dans son armure d'or, il ressemblait à un géant accablé au visage fatigué. Là, il rencontra Astarielle, la Reine Eternelle et l'épousa. On sait peu de chose sur leur vie commune sinon qu'ils vécurent une brève période de bonheur. Des jumeaux naquirent d leur union, une fille nommée Yvraine, la future Reine Eternelle et un fils qu'ils baptisèrent Morelion.
Puis les forces du Chaos réapparurent et les olifants d'argent appelèrent de nouveau Aenarion au combat. La guerre embrasa de nouveau les terres d'Ulthuan.
Les elfes et leurs alliés dragons commencèrent par avoir le dessus mais, lentement et sûrement, les serviteurs du Chais devenaient de pus en plus puissants. Leur nombre était incalculable. De plus en plus de démons et d'êtres corrompus émergeaient du portail polaire. Un nombre croissant d'humains mutaient sous l'emprise des grands nuages de magie chaotiques venus du nord. Des monstres de plus en plus nombreux descendaient des montagnes chatoyantes. Chaque elfe qui tombait était une perte irremplaçable alors que pour un serviteur du Chaos tué, deux se levaient pour combattre.
La guerre se prolongea durant des décennies. Parfois, grâce à des efforts héroïques, les elfes délivraient leur terre pour un bref moment. Ils envoyaient alors des expéditions sur les autres continents pour aider les nains et les humains. Mais il était évident qu'ils perdraient cette guerre d'usure. Les victoires ne faisaient que retarder l'inévitable et chaque défaite accélérait inexorablement le processus. Le conflit épuisait les elfes les plus valeureux, même Aenarion. Au contraire, les forces du Chaos combattaient sans repos ne montrant ni faiblesse ni pitié, implacables, déments et meurtriers.
Nostra'