indianajones Ven 15 Juin - 14:38
le film "300" est à mon humble avis, un navet, comme "Troie" d'ailleurs...
ensuite, pour revenir à ce qu'à dit flux, les perses ne vivaient pas sous la dictature mais dans un régime monarchique, il était gouverné par un roi. flux, tu emploie ici la définition moderne de la dictature, faisant ainsi un anachronisme.
par ailleurs, la bataille des thermopyles n'a pas sonné le glas de l'invasion perse en Grèce, ce n'est qu'après la bataille de Salamine en septembre 480 que les Perses ont commencé à reculer.
quant à dire que les perses n'étaient pas évolués, je ne suis pas du tout d'accord avec toi il y avait une loi qui interdisait l'esclavage et le travail forcé, qui reconnaissait le droit au salaire et au travail, à la propriété... "ils n'avaient aucune notion du combat", une chose est sûre, ils avaient une meilleure notion du combat que toi flux
voici un copié-collé de wikipédia à ton attention flux, lis-le, il porte sur leur armée.
"À l'époque de Cyrus Ier, tous les hommes persans devaient se battre pour le roi. Outre son importance stratégique militaire, l’armée impériale joue également un rôle politique important, assurant le maintien de l'union politique de tous les territoires réunis sous la direction des Achéménides[2]. Son élite est constituée par le corps des 10 000 Immortels[72], dont sont issus les gardes des palais royaux. Le chef de cette unité (appelé hazāparati), en tant que « second du roi »[73], assurait également le commandement de toute l'armée impériale. L'armée de terre était divisée entre des fantassins et des cavaliers, tous recrutés parmi la noblesse. Dans les inscriptions, cette armée est appelée kāra.
L'armée possédait des garnisons permanentes dans tout l'empire, commandées par des officiers persans. Les garnisons étaient placées à des points stratégiques : les forts situés sur le grandes routes de l'empire, aux frontières, ou même dans des colonies militaires (comme à Éléphantine à la frontière égypto-nubienne). Ces garnisons étaient composées d'éléments persans, mèdes, grecs, chorasmiens, et plus particulièrement de juifs[74].
Les satrapes sont chargés de l’approvisionnement, de l’entretien, et du financement de des forces armées stationnées sur leur domaine administratif, il ne sont en revanche, pas en charge de leur commandement militaire. Celui-ci est en effet assuré par une hiérarchie distincte et soumise à l’autorité royale[75].
En temps de paix, l’armée est essentiellement composée de persans[76] et de mèdes.
En temps de guerre, cette armée de métier était supplée par des troupes levées parmi les différentes peuples de l'empire[77]. Cette armée « de réserve » était alors divisée en unités nationales et équipées selon leurs coutumes nationales[2]. Si l’on en croit les écrits d’Hérodote décrivant les revues de son armée menées par Xerxès Ier en Thrace ou à proximité de l’Hellespont, l’armée impériale est en effet très hétérogène et bigarrée. Très importante (7 jours et 7 nuits sans interruption lui sont nécessaires pour franchir un pont), elle se compose alors de 67 contingents ethniques issus des différents peuples de l’empire. Ces contingents commandés par des perses de haute lignée se répartissent en 3 catégories : infanterie, cavalerie, et marine[78]. Infanterie et cavalerie comportaient chacune des contingents d’archers[79].
Les tenues et équipements des soldats des contingents décrits par Hérodote sont extrêmement hétéroclites, fonction du peuple considéré. Ils rendent compte d’une importante diversité[80] :
* Vêtements de peaux (éthiopiens, outiens, myques, paricaniens), enduits corporels de plâtre ou vermillon (éthiopiens), coiffes de renard et bottes en peaux de faon (thraces) ;
* Boucliers d’osier (perses) ou de peau (paphlagoniens, éthiopiens), casques de bois (colchidiens) ou de bronze (assyriens) ;
* Masses de bois garnies de clous (assyriens), haches (saces), pointes de flèches en pierre taillée et piques en corne de gazelle taillée en guise de fer de lance (éthiopiens), cordages lancés pour immobiliser les jambes de l’adversaire et poignards (sagartiens) ;
* Cavaliers montant chameaux (arabes) ou chevaux, chars attelant des chevaux ou des ânes ;
Cette hétérogénéité des troupes, de leurs armements et équipements, et de leurs techniques de combat, pose naturellement la question de l’efficacité du commandement et de la difficulté de coordination des manœuvres au combat. Quinte Curce souligne même que la diversité est telle que le roi ne connaissait pas tous les peuples composant son armée, et que les peuples ignoraient qui étaient leurs alliés. Pour Briant, si cette diversité a pu être avancée en premier lieu pour expliquer les défaites perses contre les grecs et les macédoniens, elle ne tient pas compte du fait que les contingents décrits par Hérodote n’ont en fait jamais participé aux combats, qui impliquaient surtout des troupes d’élites essentiellement issues du plateau iranien. Les combattants engagés aux Thermopyles étaient ainsi perses, kissiens, et gardes immortels ; ceux engagés à Platées étaient perses, mèdes, bactriens, indiens, saces, et mycales[81].
Briant observe que les revues d’armées par Xerxès, s’inscrivaient plutôt dans un cadre cérémonieux : le roi prenant acte de sa puissance au travers de la présentation de son armée. L’objectif n’y était pas de compter les forces militaires disponibles, mais pour le roi de prendre connaissance de la diversité de son empire et de stimuler le moral de ses troupes. Partant de l’interprétation de Quinte Curce, il établit donc une distinction entre ces troupes de parades mises en scènes afin de représenter l’espace impérial jusque dans ses peuples les plus marginaux, et les troupes combattantes en majorité iraniennes et sélectionnées[82]. À la fin de l'époque achéménide, les soldats persans ont de plus en plus été remplacés par des mercenaires grecs."
ensuite, la jeunesse du spartiate, il n'apprend pas la guerre pendant 7ans, sa vie est la guerre. toute son éducation est tourné vers la guerre. lors de la naissance, le nouveau-né est examiné et s'il est malformé ou jugé trop faible pour devenir un guerrier, il est tué.
Flux, j'aimerai que dorénavant que tu ne porte pas de jugement de valeur sur des sujets que tu ne connais pas.