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4 participants

    Concours nouvelle Juillet/Aout 2007 ( candidature )

    sephiroth
    sephiroth
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    Nombre de messages : 1208
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    Armée(s) jouée(s) : Si je vous dit sigmar ? ? ?
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    Concours nouvelle Juillet/Aout 2007 ( candidature ) Empty Concours nouvelle Juillet/Aout 2007 ( candidature )

    Message  sephiroth Dim 1 Juil - 2:09

    Voici le concours « nouvelles ». J’avais promis un petit changement, le voici : Le thème cette fois-ci ne sera pas libre, il faudra raconter, l’histoire non pas d’un personnage, mais d’une unité entière.

    Je vous renvoie aux règles générales :
    https://levieuxmonde.niceboard.com/Communaute-c2/Les-concours-f4/Championnat-Le-Vieux-Monde-t145.htm

    Et celle du concours « nouvelles » :
    https://levieuxmonde.niceboard.com/Communaute-c2/Les-concours-f4/Regles-pour-le-concour-de-nouvelles-t143.htm

    Voilà à vos plumes, et soyez brillants !
    Cacahuete Master
    Cacahuete Master
    Chevalier


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    Concours nouvelle Juillet/Aout 2007 ( candidature ) Empty Re: Concours nouvelle Juillet/Aout 2007 ( candidature )

    Message  Cacahuete Master Lun 2 Juil - 1:40

    Ecrite ce soir.

    "Cela faisait si longtemps que je n'avais pas ressenti cette sensation.

    Cela faisait si longtemps que je ne m'étais pas dressé face aux ennemis du royaume pour les renvoyer dans l'au delà.

    Un serviteur me tend un heaume doré, lentement je l'enfile. J'attache la jugulaire. Je tends le bras droit et un autre serviteur me tend mon bouclier. Un rempart de la taille d'une porte, gravé de runes argentées. Je tends le bras gauche et un troisième valet me tend mon arme, une énorme faux, avec une lame d'une taille démesurée. Presque quatre-vingt centimètres. Je dois être le seul à arriver la manier à une main. Paré de mes attributs je me dirige vers la sortie alors que des trompettes accompagnent mon retour. Les deux lourdes portes de bronze s'ouvrent et je me dresse droit devant mon souverain.

    A ma droite se trouve Ankhri, le Colosse. Son énorme hache à deux mains sied entre ses jambes. Cette arme m'a toujours impressionné. Même en y mettant toute ma force je n'ai jamais réussi à la soulever assez pour l'utiliser correctement. Et à chaque fois j'ai droit au rire d'Ankhri qui se moque de moi. Et je ne peux rien faire, il est plus grand que moi d'au moins quarante centimètres, et plus large d'épaule d'une vingtaine de centimètres. Je me tais et le regarde. Ce monstre de force brute qui a déjà détruit un char d'un seul coup, réduisant équipage, montures et carriole en un tas de débris et de chair sanguinolente en une fraction de seconde.

    Un léger coup d'œil à gauche me montre que Nefir est également là. Nefir l'Assassin. Capable de se bouger à une vitesse qu'on penserait impossible pour un géant de deux mètres quatre-vingt dix. Deux tonfas aux lames extérieures aiguisées à l'extrême luisent dans ses mains. Nefir, capable de disparaître et de réapparaître dans mon dos avant que j'esquisse un geste. Celui qui est surnommé à juste titre "La Tornade du Désert". Il se meut si vite que les balles passent sans le toucher et qu'il a attaqué avant que son adversaire n'ait eut le temps de dégainer.

    Ankhri, Nefir et moi-même, Karah. Nous trois nous formons La Triade de Steput. Notre nom fait trembler de peur ceux qui nous attaquent et galvanise nos alliés.

    Aujourd'hui nous somme tous présents, l'ennemi est proche. Aux portes même de la cité. Notre devoir est de l'empêcher d'aller plus loin. Notre roi nous fait un signe du regard, nous comprenons et sortons sur le balcon. L'ennemi est juste en dessous de nous. Quelques derniers groupes de soldats tentent d'arrêter ces humains marqués de tatouages difformes et chevauchant de grandes montures.

    Soudain nos soldats battent en retraite. L'ennemi à ses trousses, ils ne tiendront pas longtemps. Nefir saute en avant, il tourne deux fois sur lui même pendant son saut, il ressemble alors à une tornade de sable. Il s'abat impitoyablement sur le premier cavalier. L'homme ne l'a vu qu'au dernier moment. Le choc de l'attaque brise les jambes du cheval alors que son cavaliers est coupé en quatre. Les deux tonfas ont été les premiers à goûter au sang de l'ennemi. Ce sont toujours les premiers, saleté de Nefir.

    Nous sommes à présent à ses côtés. L'ennemi hésite, nous ne somme que trois mais nous mesurons tous deux fois leur taille ou presque. Du haut de ses trois mètres cinquante Ankhri les toise. Comme pour les inviter au défi. L'un d'entre eux y répond, il harangue son cheval et attaque. Lance baissée pour empaler quiconque se mettra sur son chemin.

    Nefir est sur son chemin. Il saute en avant et effectue un salto. Lorsqu'il retombe les tonfas ont reçu encore plus de sang et le cavalier a perdu ses deux bras. Le cri de douleur qu'il pousse m'arrache un sourire. Quels faibles ces humains. Ankhri laisse alors retomber sa hache, tranchant en deux le cheval et l'homme sans distinction.

    Je regarde à nouveaux ces humains, ils sont terrifiés. Mais ils ne reculent pas, une icône marquée d'une étoile à huit branches est brandie par un membre de l'unité. Ce doit être pour ça qu'ils ne bougent pas. Mais quel ennui. S'ils n'attaquent pas, attaquons.

    Ankhri court droit devant lui, les cavaliers le fuient, laissant un pavé de fantassins à la merci de sa fureur. Les deux premiers sont écrasés par ses jambes. Il lève les bras. A la retombée c'est le sang de six morts de plus qui vient abreuver le sable de notre cité.

    Nefir est apparu au milieu des cavaliers médusés, et la moitié de l'unité a péri sous ses coups avant de pouvoir réagir. Malheureusement pour eux, à ce moment là il était déjà loin.

    Apparemment nos adversaires ont compris que l'immobilisme n'était pas une solution. Un groupe de fantassins se rue vers moi. J'ai à peine le temps de les compter qu'ils arrivent sur moi. Ils sont trente-deux. C'est raisonnable.

    Je baisse mon bouclier, les lourdes plaques absorbent les coups qui me visent. Tenant ma faux au bout du manche je tourne sur moi-même tout en tendant mon arme. Dix-huit cous sautent sous ma lame. L'un n'est coupé qu'à moitié. Le sang jaillit à gros bouillons alors que l'homme pleure. Il mourra à petit feu, tant pis pour lui.

    Un survivant se rue sur moi, je lui fracasse la tête sur mon bouclier. Il tombe. Plus que douze. Ils sont figés, ils n'avancent plus. Plus aucun geste. Ils implorent ma pitié ? Si seulement ils savaient que ce mot n'a pas de signification pour moi. Deux coups de plus achèvent les faibles hommes.

    Un dernier arrive dans mon dos je ne l'avais pas vu. Une énorme hache prête à me démembrer.

    Un Léviathan de sable s'abat alors sur l'homme. Nefir jaillit de sous le sable et décapite l'infortuné. Il me lance un regard complice. Je plante mon bouclier dans son dos tout à coup. La lance d'un cavalier vient s'y ficher, Nefir se retourne et l'exécute sans autre jugement. Nous rions alors, d'un rire rauque et sans vie. Nous venons de nous sauver la vie mutuellement, et nous nous en amusons.

    Ankhri continue de répandre la parole de la mort et de la destruction. Un cercle de vingt mètre de diamètre où règnent les cadavres et les morts est autour de lui. Personne n'ose s'approcher de ce monstre.

    Un homme plus grand que les autres sort des rangs. Il porte une armure d'un noir de jais. Aussi sombre que les ténèbres. Il se dresse face à Ankhri. Nous sentons les adversaires de valeur, et celui ci en est un. Capable de nous battre, un par un. Mais il périra comme les autres.

    Là bas le combat commence alors que nous nous dirigeons vers lui. L'homme fait un bond sur le côté pour éviter une attaque verticale du Gardien de la Cité. Il attaque alors, perçant la garde du membre de la Triade. Son épée résonne contre les os à vif. Le temps qu'Ankhri se retourne et il est dans son dos, il s'apprête à viser la colonne vertébrale. Je lance mon bouclier avant qu'il ne porte son coup. Le bouclier rebondit sur le dos du gardien et lui sauve accessoirement la vie. L'autre se décale sur le côté pour taper. Erreur fatale, Nefir tombe du ciel et ouvre son armure en deux. L'homme recule d'un pas, il est à portée de ma faux. Qui s'abat sur lui et le tranche en deux au niveau de la taille.

    C'est le problème de ces hommes d'honneur, ces champions, ces héros ; ils se battent seuls. En un contre un. Nous nous battons à trois. Toujours à trois, qu'ils soient un ou mille en face.

    Devant l'échec de leur chef tous s'enfuient, ils essayent de nous échapper. Mais nous ne sommes que les défenseurs. Notre roi et ses troupes les attendent de l'autre côté des dunes. Le marteau s'abat sur l'enclume et nous les broyons d'un seul coup.

    Aujourd'hui encore la cité est sauvée, et elle le sera tant que nous serons là pour nous réveiller lorsqu'elle sera en péril. C'est à dire pour l'éternité. "


    Cacahuètement.
    Hugo.
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    Concours nouvelle Juillet/Aout 2007 ( candidature ) Empty Re: Concours nouvelle Juillet/Aout 2007 ( candidature )

    Message  SonOfKhaine Ven 20 Juil - 19:36

    J'ai pas réagi au concours précédent, ma nouvelle a été finie trois jours trop tard... Alors là je me dis "ah, enfin, je vais pouvoir l'utiliser !" pis je vois que le thème n'est pas libre >.<
    Enfin bon, d'un autre côté celle là est meilleure que l'autre, à mon avis du moins, donc c'est pas plus mal. Juste ce qui me chifonne un peu c'est que j'ai loupé un concours donc je ne serais qu'Auteur et pas Auteur Suprême, enfin bon, ça se rattrapera facillement avec le temps.
    Hein, quoi ? Je suis stupide, pas doué et prétentieux ? Ah bon ? Ah oui, effectivement, c'est possible. Voire même parfaitement envisageable en définitive... boulet
    Enfin, trève de stupidités, voilà ma candidature :



    "Nous étions sept, comme avant. Les six meilleurs chevaliers du Cercle Intérieur de l'Ordre du Lion de Sigmar, et Kristof Heilhammer, un prêtre-guerrier. Il était aussi bien équipé qu'un tel homme pouvait l'être, l'éclat de jade qu'il portait prouvait qu'il avait été récompensé par le Grand Théogoniste en personne, et il haranguait la foule avec un discours enflammé sur la nécessité de purger Teufelhof du mal qui le hantait. La milice allait combattre dans le but de nettoyer les environs de leurs villages, mais nous allions nous battre pour une toute autre raison...


    Il était à peine cinq heures, pourtant le ciel commençait déjà à s'obscurcir : Son antre n'était pas loin. Alors que nous arrivions en vue du village désert et que les ténèbres étaient telles qu'elles masquaient la lumière du soleil, nous vîmes enfin l'ost de la non-vie en face de nous, plein nord. A l'ouest se trouvaient les ruines de Teufelhof, et à l'est un torrent entouré de marécages bordait le futur champ de bataille. Il se tenait au centre de Son armée, accompagné d'une cinquantaine de revenants équipés de lourdes armures finement ouvragées, d'antiques lames et de boucliers ornementés indiquant leur appartenance à une lignée éteinte depuis longtemps. Un lion rouge sur fond noir, Son blason, se dressait sur leur étendard. Un nombre un peu plus important de squelettes, séparés en deux groupes, et uniquement équipés de lances rouillées tenaient les flancs. Le nécromancien qui les avait invoqués pour L'assister était invisible, se cachant sans doute derrière ses troupes. Hanz Lichtzauber, le hiérophante qui avait pour but de contrer ses sortilèges, ou mieux, de le détruire, fronça ses sourcils d'un blond éclatant pendant que Kristof organisait nos troupes. Nous chevaucherions avec lui au centre, afin de Le détruire, et nos flancs seraient couverts par un quarantaine de miliciens de chaque côté qui retiendraient les squelettes avec l'aide de la quinzaine de flagellants qui aiderait chacun de deux régiments. Hanz serait sur le flanc droit, chargé d'anéantir le plus possible d'abominations mort-vivantes et de contrer la magie du nécromant en attendant qu'il se montre. Il avait rejoint les rangs du régiment de la milice en nous assurant qu'il pourrait sans problèmes charger avec eux le moment venu.

    Quand le prêtre-guerrier eut fini ses exhortations, chacun se je jeta dans la bataille, hurlant des cantiques de dévotion à Sigmar, sauf nous. Nos visages étaient fermés et tristes, mais c'était notre devoir sacré, et nous l'accomplirions. Nous chevauchâmes lentement, pour ne pas trop épuiser nos montures ni distancer les fantassins, gênés par la relative étroitesse de la plaine qui était rétrécie par les champs et les marais. Hanz réduisit une poignée de squelettes en cendres d'un regard embrasé, mais des morts sortirent de terre pour les remplacer. Un petit rayon de lumière pure jaillit de la main ouverte du mage, renforcé par les pieuses litanies de Kristof. A peine levés, ils s'écroulèrent. Alors que le prêtre rendait grâce à Sigmar et récitait une prière qui fit luire son lourd marteau de guerre, un tourbillon rougeâtre enveloppa les gardes des cryptes, et les efforts combinés des deux meneurs ne purent rien y faire. Alors Il nous chargea, accompagné de Sa garde, qui courait aussi vite que Son destrier mort-vivant au galop.

    Son armure de plates complètes était usée et fracassée en de nombreux endroits, laissant voir une cotte de mailles maculée de sang en dessous. Sa lance de cavalerie avait dû être brisée depuis longtemps, Son bouclier enchanté était rouillé et Sa Lame était légèrement ébréchée près de la garde. Ses traits émaciés et creusés étaient d'une pâleur mortelle, empreints de tristesse en nous regardant, mais Ses yeux rouges pâle s'embrasèrent de rage à la vue de celui qui nous accompagnait. Les quatre revenants qui étaient à côté de lui frappèrent Kristof, il para tous leurs coups, mais il ne pût Lui résister. Il déversait ses coups à une vitesse inimaginable, plus rapide que notre grand maître lui-même. Le premier coup fut évité, le second repoussé par l'éclat de jade qui se brisa, puis, hurlant de haine, Il frappa le genou de la monture, jetant son cavalier à terre. Il lui perfora à la fois le plastron d'acier, la cotte de maille et le ventre d'un seul coup d'estoc, retira sa lame, lui trancha le bras droit alors qu'il s'apprêtait à riposter et décapita le prêtre agonisant. Quand à nous, nous parâmes adroitement plusieurs coups des gardes des cryptes, et de nombreux autres ne purent percer nos armures d'acier. En ripostant, chacun de nous abattit son ennemi, sauf moi qui en tua un second et ma monture qui fracassa un crâne et se cabrant.

    Confiants, alors que nous nous préparions à reprendre le combat, la brève lueur d'un éclair nous dévoila toute l'ampleur de notre folie : nous étions à plus de un contre six, et face à nous se dressait un guerrier capable de vaincre sans problèmes le meilleur d'entre nous. Sentant notre hésitation, nos destriers s'affolèrent et fuirent. Les miliciens s'écartèrent, mais se préparèrent à combattre les revenants qui se ruaient vers eux. Réalisant soudain la profondeur de notre lâcheté envers ces pauvres paysans qui allaient se faire massacrer et envers notre ordre dont l'honneur risquait d'être terni à jamais, nous fîmes demi-tour. La fortune Lui faisait à présent défaut, et Sa furie L'avait trahi, car Il s'était très largement éloigné de la ligne de bataille, découvrant les flancs de Sa garde aux flagellants ainsi qu'au second régiment de miliciens, qui restèrent malheureusement tétanisés face aux morts-vivants. Je ne puis m'empêcher de penser que si seulement ils avaient pu trouver un peu plus de courage au fond de leurs coeurs, tout ceci se serait beaucoup mieux fini... Le sorcier carbonisa environ une dizaine de squelettes alors que les paysans terrifiés restaient sur place en bloquant le passage aux flagellants qui les accompagnaient.

    Tout le premier rang des miliciens fut balayé, prés d'un vingtaine d'entre eux périrent, dont une douzaine de Sa lame. Les flagellants en abattirent une dizaine, et les derniers miliciens, un peu plus de vingt, reprirent légèrement courage, mais finirent par céder et s'enfuirent en hurlant. Ils ne furent pas poursuivis grâce aux flagellants, et ils nous laissèrent ainsi la place de charger à nouveau afin de laver notre honneur et d'avoir une chance de L'anéantir. Les squelettes continuèrent à avancer, rattrapant leur retard. Le premier régiment chargea les flagellants et le second couvrit le flanc est afin d'empêcher les miliciens de tenter une nouvelle charge contre les gardes des cryptes. Les flagellants étaient si endurcis qu'ils ne prêtèrent aucune attention aux squelettes, pas plus qu'aux lames des revenants, et ripostèrent comme des déments, mais ils étaient fatigués par leurs lourds fléaux et n'infligèrent que peu de pertes. Le nécromancien tenta de ressusciter de nouveaux serviteurs, mais il fut contré par Hanz, qui dépensa toute son énergie. Il savait qu'il ne pourrait pas contrer le second maléfice, mais une explosion secoua le champ de bataille : le mage noir avait perdu le contrôle de son sort et venait de se propulser dans un marais.

    Hanz saisit l'occasion et se nimba d'une blanche lumière en menant ses miliciens à l'assaut. Il était à nouveau temps de combattre, et nous chargeâmes vaillamment. Un seul d'entre nous réussit à Le toucher, et il lui passa sa lance de cavalerie à travers le corps et son armure rouillée, mais ce n'était pas suffisant, seul un mince filet de sang s'écoula de sa blessure qui aurait pourtant tué sur le coup n'importe lequel d'entre nous. Ceux qui étaient trop loin pour Le frapper attaquèrent sa garde, et en détruirent une poignée. Les revenants ripostèrent, mais ils ne purent percer nos armures. Son visage perdit sa tristesse à la vue de Sa blessure, mais il n'était pas possédé par la folie sanguinaire qui l'habitait quand il avait massacré Kristof, sans compter le fait que nous disposions de meilleures armures. Un seul d'entre nous fut gravement blessé, au torse je crois, il tomba de son destrier et fut piétiné par Sa monture cauchemardesque. Cette fois, une dizaine morts-vivants s'écroulèrent.

    La charge des miliciens pulvérisa les squelettes, et il se ruèrent en avant, s'arrêtant juste devant le marais où se terrait le nécromant. Un autre d'entre nous succomba, blessé au bras puis le crâne fracassé par Son bouclier. Nos attaques furent sans effet, il les paraît ou les esquivait. Epuisés, les flagellants ne furent d'aucune utilité. Le nécromancien se releva, rassembla ses pouvoirs, mais s'écroula, le crâne pulvérisé par un rayon lumineux. Il commençait à fatiguer, et aucun d'entre nous ne fut blessé. Les flagellants du flanc est arrivèrent, semant la désolation parmi les revenants. Les derniers squelettes cessèrent d'obéir à la volonté impie qui les animait, ainsi que bon nombre de gardes des cryptes : Sa garde ne comptait plus que six membres. Il tua malgré tout encore un d'entre nous, tout en restant invulnérables à nos attaques. Les derniers revenants arrêtèrent enfin de parodier leur ancienne vie ayant pris fin il y a des siècles. Seul, Il se tenait encore debout, monté sur son destrier mort-vivant. D'un cri de rage, il abattit encore deux d'entre nous, tailladant les chairs et fracassant les armures. Il para en éclatant d'un rire d'outre-tombe les attaques désordonnées des flagellants fourbus qui se massaient autour de lui. J'étais à présent seul au milieu des cadavres de mes anciens frères d'armes, Il para ma tentative déseperée en me désarmant d'un revers de Sa lame puis Il frappa à nouveau en transperçant mon bouclier et me toucha à la gorge.


    A terre, à travers le flot de sang qui voilait ma vision, je le regardais une dernière fois et sût que personne au monde ne serait capable de vaincre Marius Hortsmann, ancien Premier Chevalier du Cercle Intérieur de l'Ordre du Lion de Sigmar et Vampire Dragon de Sang de Teufelhof."




    Je précise que Hiérophante signifie Mage du Collége de la Lumière dans la bouche d'un Impérial, que les joueurs RdT ne soient pas surpris. Etymologiquement, Hiérophante convient plus à un Sorcier de la Lumière qu'a un Prêtre-Liche mais ça peut passer aussi, un Hiérophante étant à la base "un mage qui explique les mystères divins" ou "qui utilise les puissances divines".
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    Message  Nostradamos Mar 21 Aoû - 14:20

    Sujet Clos !

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