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Cacahuete Master
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    [Cacahuete Master] La defense de Nasseldorf

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    [Cacahuete Master] La defense de Nasseldorf Empty [Cacahuete Master] La defense de Nasseldorf

    Message  Cacahuete Master Jeu 12 Avr - 23:16

    Le capitaine Train Heartnet courait dans les couloirs du petit palais de Nasseldorf, il courait depuis dix minutes déjà, la ville était petites mais ce palais était aussi grand qu’elle, aussi beau que le grand palais de l’Empereur à Altdorf à ce qu’on en disait et aussi inexpugnable que le fort d’Airain. Il arriva enfin au sommet de la tour nord, là se trouvait Boris Vollfield, un très jeune mage tout juste sorti du collège de magie flamboyante, il était assez effrayant de le voir tout faire brûler sur son passage mais Train s’en fichait, il n’était pas là pour s’inquiéter de l’état mental de l’hôte de son seigneur mais il devait porter une nouvelle.
    « Ils sont arrivés seigneur, annonça-t-il enfin. »
    Vollfield lui répondit par un hochement de tête signifiant son approbation et le suivi dans les méandres d’escaliers jusqu’à l’entrée principale.
    Arrivé à l’entrée principale il trouva cinq jeunes gens enchaînés par des geôliers aux visages forts peu sympathiques. Mais ces infâmes gardes-chiourmes n’étaient là qu’en décor et seuls les jeunes gens intéressaient Boris. D’un geste de main il renvoya les geôliers puis examina un à un les jeunes gens ; ils étaient arrêtés pour « comportement pyromane observé dans la propriété de notre glorieux seigneur Helbert Duran », mais la région n’avait pas de sorciers et des pyromanes étaient tout à fait dignes de servir la province s’ils étaient éduqués correctement par un mage digne de ce nom, en l’occurrence lui. Parmi les cinq le mage en repéra deux avec des yeux d’un rouge vif et pur, une caractéristique majeure des adeptes de la magie flamboyante ; il les fit libérer et renvoya les autres dans leurs prisons. Il les pris ensuite sous son aile et disparu avec eux pour « faire leur éducation » disait-il. Puis ils disparurent pendant trois ans au fond des caves du château.

    Le capitaine Heartnet observait les ingénieurs Nains avec intérêt, la demande d’aide de Duran n’avait pas été vaine et moyennant la moitié des caisses du palais en or une force d’expédition de la guilde des ingénieurs était venue renforcer les rangs de l’Empire contre la Waaagh qui approchait et à présent ils plaçaient leurs canons contre le mur de la forteresse en attendant le déluge Ork. Durant cette période de temps libre Train se prit à se remémorer ce mage qui était venu ici il y avait trois ans, il avait pris les jeunes Colm et Elliot pour disparaître avec eux dans le château, cela faisait déjà trois ans, certains disaient qu’ils étaient morts, d’autres qu’ils étaient en train de découvrir quelque secret ancestral du château mais véritablement personne n’avait d’indices surs. Il fut tiré de sa rêverie par celui qui semblait être le chef de la force naine.
    « - Qui c’est qui les dirige les Peaux vertes , demanda-t-il ?
    - C’est celui qu’on appelle « Pôgromèfor » mais de vous à moi je ne connais pas son vrai nom, tout ce que je sais de lui c’est qu’il possède à ses cotés de puissants magiciens qui réduisent tout en cendres grâce à la colère de Gork et de Mork.
    - Et qui qu’c’est qui vous a dit ça l’humain ? Parce que moi les humains j’les crois pas toujours a exagérer pour un rien du tout, répliqua le chef de la confrérie.
    - C’est un tueur nommé Karmak Kurndrisson qui est venu trouver le seigneur ici afin de nous prévenir du danger et il espère trouver le repos en combattant une de ces horribles créatures Orks.
    - Si c’est un nain qui voua l’a dit alors je vous crois, s’il a décidé de vous aider au péril de sa vie alors nous vous aiderons aussi. Mon nom est Gorgrim Heldrusson, dit le nain.
    - Et moi Train Heartnet, répondit l’humain, ravi de s’être fait un allié. »
    Sur ces entrefaites, les éclaireurs envoyés en avant arrivèrent et rapportèrent que la horde Ork arrivait et serait devant la forteresse le lendemain au plus tard. Toutes les forges fonctionnèrent toute la nuit et chaque homme en âge de porter une arme fut armé. Le jour se leva sur une tension palpable, les premiers Orks étaient arrivés, il s’agissait en fait de gobelins et ils semblaient très contents d’avoir trouver quelqu’un contre qui se battre, ils sautillaient frénétiquement les yeux rouges tandis que le reste de la Waagh arrivait sur la plaine.

    Heartnet se rémémorait le plan des défenses du château, en espérant qu'elles tiendraient : en premier on trouvait des douvres larges de 6 mètres et d’une profondeur de 6 mètres également. Puis le premier mur haut de 18 mètres et crénelé au sommet, là étaient disposés les artilleurs nains ainsi que les machines de guerre de l’empire. Au milieu du mur se trouvait une porte faite d’un alliage de Gromril et de fer offert par les Nains au grand-père de Duran. Derrière la porte se trouvait une large cour intérieure dans laquelle attendent les hallebardiers et les troupes de Duran ainsi que Kurndrisson. Enfin il y avait un deuxième mur haut de 11 mètres et derrière lequel se trouvait le palais. Elles tiendraient se rassura-t-il.

    Les troupes de l’alliance observaient avec anxiété la mise en place des machines de guerre gobelines. D’énormes catapultes maniées par de gigantesques trolls, des balistes rustiques, des tours de siège érigées à la hâte poussées par des géants. Et celui qui devait être « Pôgromèfor » était juché sur une imposante vouivre verte qui terrorisait n’importe quel homme sensé. Et devant eux d’innombrables gobelins qui emplissaient la plaine. La peur s’installait chez les troupes humaines et Heartnet commençait à s’interroger sur la probabilité que ses hommes fuient devant l’armée ennemie et monta jusqu’au remparts se concerter avec Gorgrim pour lui demander que faire dans une telle situation et également pour vérifier si lui n’ont plus n’avait pas peur. Arrivant en haut le visage du nain était figé sur une expression de haine intense qu’on aurait dit qu’il allait sauter dans l’armée gob sa hache à la main d’un instant à l’autre, la vouivre ne lui faisait pas l’ombre d’une peur. Il n’osa pas le déranger et repartit rassuré de savoir le nain prêt au combat.
    Midi arriva et la cloche de l’église commença à sonner, signal de départ pour les gobelins qui se ruèrent en avant vers le château.

    Au premier mouvement adverse un cri retentit, ne connaissant pas cette langue Train supposa que c’était du Khazalide, et il eut une bonne intuition, dans la seconde suivante toutes les machines de guerre naines entrèrent en action. Les boulets s’échappèrent des canons orgues tandis que les traits des balistes créaient des brochettes de gobs à chaque coup. L’artillerie humaine entra elle aussi en action, les mortiers firent feu, la précision n’était d’aucune utilité ici, les gobelins étaient tellement nombreux que chaque tir en fauchait des dizaines. Mais l’immensité de la Waagh les faisait avancer sans craindre leur pertes et ils avançaient trop vite pour que les artilleurs aient le temps de recharger. Train qui observait la situation allait descendre haranguer ses troupes dans la cour lorsqu’il vit que chaque servant Nain possédait une arquebuse et que Gorgrim possédait une arquebuse à répétition. Après avoir tiré deux salves tous les Nains prirent leurs armes et firent feu. Lorsque la fumée retomba la première ligne gobeline était morte et les autres reconnaissant l’une de leurs plus grandes peurs, les « dragons vomissant » s’enfuit sans demander son reste. Alors que les artilleurs humains se laissaient tomber par terre épuisés ; les Nains, qui ne cessaient de surprendre Train, rechargèrent le plus rapidement possible leur canons et administrèrent une dernière volée dans le dos des gobelins en fuite qui s’écroulèrent par dizaines. La première victoire revenait à l’alliance, et en particuliers aux nains mais « Pôgromèfor » était connu pour sa ténacité et sa volonté de se battre jusqu’à la mort.

    Lorsque la première vague de survivants gobelins fut hors de portée les Nains s’asseirent avec un rictus réjoui sur le visage. La victoire remportée les servants du mortier n°1 s’allongèrent ne pouvant plus tenir debout après le rythme de rechargement infernal tenu par les nains, Train les regardait avec sympathie, ils s’étaient vraiment bien battus, lorsque qu’un énorme roc les écrasa tous les trois. Tous se retournèrent et une vision d’horreur envahit leur regard, une centaine de catapultes s’étaient misent à tirer et les blocs arrivaient à une vitesse alarmante. Il était trop tard pour s’enfuir. La vague tomba trop courte et s’écrasa contre le mur et la porte. Juste derrière une seconde vague tomba encore plus près d’eux et les pierres éclatées par l’impact assommèrent Gorgrim. Les gobelins étaient occupés à recharger leurs machines et ce fut à ce moment que les sorciers et chamans que comptait l’armée ennemie libérèrent des vagues d’énergies magiques. Malgré quelques sorts raté et quelques explosions de têtes quelques unes passèrent et l’une d’entre elles fonçait droit sur Gorgrim à terre. I l était trop tard pour le sauver et Train ferma les yeux pour ne pas voir ce qu’il arriverait du maître ingénieur. Alors que l’énergie n’était plus qu’à quelques mètres une explosion retentit et le sort disparut ; dans la secondes suivante une autre explosion retentit et un autre sort disparut. Une liane flamboyante s’enroula autour du dernier sort, l’arrêta et remonta le long du fil d’énergie ; lorsqu’elle arriva au chaman orque celui-ci fut prit d’une telle douleur que son cri fut ostensible depuis les remparts. Tout c’était passé si vite que personne n’avait compris ce qui c’était passé. A présent que le danger semblait écarté Train fut le premier à tourner sa tête et il n’en crut pas ses yeux. Devant lui se tenaient trois hommes dans de longues robes orangées ; leurs yeux brillaient d’un rouge pur comme du sang et ils tenaient chacun un bâton duquel s’échappaient des fumées d’énergies magiques. Les deux jeunes s’élancèrent vers le bord des remparts et plantèrent leurs bâtons dans le sol et joignirent leurs mains en prononçant des incantations, immédiatement une barrière couvrit la zone où se trouvaient les survivants de l’avalanche de tirs gobelins. Boris s’adressa à Train le plus naturellement du monde comme si tout il venait juste de se laver les mains après un bon repas.
    « Vos hommes ne sont pas encore à l’abri et la barrière ne tiendra pas excessivement longtemps, repliez vous ! Vite ! lui dit-il. »
    Puis il s’élança rejoindre ses disciples pour renforcer la barrière d’énergie qui protégeait la zone. Une dizaine de minutes plus tard les remparts étaient déserts et les soldats postés dans la cour ayant vu l’avalanche de tirs crurent au miracle lorsqu’ils les virent redescendre. Leur visages furent encore plus stupéfaits lorsqu’ils virent apparaître trois hommes qu’ils n’avaient jamais vus descendre à leur tour. Le soleil se coucha et la journée prit fin sur cet épisode. Mais le lendemain promettait d’être encore plus dur.
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    [Cacahuete Master] La defense de Nasseldorf Empty Re: [Cacahuete Master] La defense de Nasseldorf

    Message  Cacahuete Master Jeu 12 Avr - 23:16

    La nuit était claire, la pleine lune éclairant le château de toute sa pâle lumière. Train se tenait sur le toit avec Gorgrim et ils examinaient les dégâts qu’avait subi le mur. Un des jeunes sorciers les rejoignit ; à son arrivée le visage du nain se renfrogna, toute présence de magie chez un individu le rendait méfiant. Train, voulant éviter un conflit à l’intérieur de leurs forces s’empressa de lui raconter comment il n’avait du sa vie qu’à l’arrivée des mages qui l’avaient sauvé. Le visage de Gorgrim se détendit et il promit au jeune homme qu’il lui rendrait la pareil avant la fin de la guerre. Les présentations furent faites et Train apprit que le jeune sorcier s’appelait Léon Pallas, et que son camarade s’appelait Sharden Flambeck. Léon prononça quelques incantations, alluma un feu, et sortit de sa besace une pièce de viande digne du repas de Duran auquel le capitaine de la garde et le nain n’auraient sans doute jamais droit. Il la fit cuire et devant leurs regards interrogateurs il leur expliqua que son maître ainsi que lui et son ami avaient été invités à dîner chez le maître des lieux, et qu’il en avait profité pour voler cette tranche de viande. Les trois hommes se partagèrent le morceau en commentant la journée passée et en prédisant celle du lendemain. Train tournait souvent la tête vers le camp adverse, il lui semblait entendre des bruits. Le nain, lisant dans ses pensées lui dit : « Ya bien du bruit l’humain c’est d’la baliste qui fait feu mais c’qu’est bizarre c’est qu’ya aucun projectile qu’arrive. Y doivent juste tester si elles marchent, parce qu’ils en sont pas surs. C’est bien du peau-verte ça ! » avant de cracher par terre. Léon s’allongea et laissa vagabonder son regard vers le ciel, il observa les oiseaux.
    « - Etrange se dit-il, pourquoi est-ce qu’ils ne volent pas droit ? » Ce ne fut que lorsqu’il vit le premier oiseau descendre en piqué vers lui avec un couteau à la main qu’il comprit. Les gobs avaient mis les leurs sur les balistes avant de les envoyer vers la forteresse pour une attaque discrète. Il roula sur le côté et le premier gobelin s’écrasa dans le sol. « On nous attaque ! Des gobs ! cria-t-il »
    A peine eut-il crié que l’air sembla envahi de gobs volants, plus d’une trentaine leur tombait dessus ; et ils n’étaient que trois. Gorgrim saisit son arquebuse et l’air ainsi que les corps de quatre gobs furent immédiatement remplis de plomb. Mais il y en avait trop pour les atteindre tous au tir. Léon saisit son bâton et sortit une pierre verte de son sac tout en s’écriant : « On va voir s’ils savent jouer avec le feu. », sur ce la pierre se mit à scintiller et une tornade de flammes en jaillit, brûlant pas moins de cinq gobelins. La deuxième salve d’arquebuse en tua encore deux, le tiers était hors d’état de nuire. Mais les premiers gobelins atterrirent, Train les accueillit comme il se devait, son épée finement taillée tranchant la tête du premier, il se retourna et d’une botte transperça le second. Gorgrim avait lui saisit une hache gravée de runes et se jeta sur l’ennemi comme un possédé ; sa hache décrivant de grands moulinets, il tua plusieurs gobelins avant de se retrouver face à face avec celui qui semblait être le chef de l’expédition. Il se jeta sur lui et fit faire à sa hache un ample mouvement qui fut stoppé net par une armure enchantée. Gorgrim jura et le combat reprit. De son côté Train était dos à dos avec Léon qui avait invoqué un bouclier qui lui permettait de parer les coups et une épée magique qui brûlait les chairs et les armures, chaque gobelin touché s’embrasait dans des cris suraiguës à vous broyer les tympans. De l’autre côté de son dos, Train faisait honneur à son poste de capitaine et à son titre de meilleur escrimeur du château ; toutes ses bottes touchaient, blessaient et tuaient. Bientôt il ne resta plus qu’un seul gobelin, dont le tintement de l’armure résonnait dans la nuit à chaque coup de hache de Gorgrim.
    Gorgrim était désespéré, toutes ses tentatives de percer l’armure magiques avaient échouées, et le gobelin se moquait de lui ouvertement. Sa fureur l’emporta et il attaqua avec encore plus de rage qu’avant. Le gobelin se contentait de parer les coups lorsqu’il pouvait et il reculait lorsqu’il ne le pouvait pas. Après quelques coups Gorgrim s’arrêta, il avait réussi ce qu’il voulait faire, le gobelin se trouvait à quelque pas du vide. Alors sans crier gare il lui sauta dessus et tous deux tombèrent dans le vide.

    Léon courut à l’endroit d’où Gorgrim venait de choir et s’y pencha dans l’espoir de le voir. Il scrutait le sol des yeux et vit le gobelin mort. Mais aucune trace du nain. Il lança une pluie d’étincelles pour éclairer le sol alors que Heartnet le rejoignait. « C’est fini, annonça-t-il d’un air grave. », « Essayez encore, dit Heartnet. » Une nouvelle pluie d’étincelles tomba et une voix se fit entendre : « Qu’est-c’qui t’prend l’magicien, t’veux m’cramer ou quoi ? » La joie des deux amis fut indescriptible, de telle sorte qu’ils en oublièrent le nain un instant. Revenant à eux ils coururent chercher une corde et remontèrent le nain. « J’ai bien cru y rester c’te fois, s’écria-t-il. »
    Quelques minutes plus tard deux hommes virent les rejoindre, le reste de la relève arriverait bientôt. Un bruit de baliste se fit entendre. L’ingénieur, le capitaine et le mage scrutèrent immédiatement le ciel, alors qu’ils cherchaient à voir d’où pourrait arriver le gobelin volant les deux hommes de la relève furent embrochés par une flèche de la taille d’un troll qui rasa Gorgrim au passage, qui ne fut sauvé que par sa petite taille. D’autres bruits se firent entendre et les trois hommes prirent position chacun dans un des escaliers au cas où la première flèche n’ait été qu’une feinte pour envoyer un autre escadron de gobs. Après plusieurs volées, les hommes convaincus que plus aucun gob ne serait plus envoyé sur le mur la relève prit place en bas des escaliers et la nuit se finit sur cet incident.

    Le lendemain matin dès l’aube les gobelins se lancèrent à l’assaut des portes du fort. Mais le fin alliage de gromril tint bon. Les canons nains et humains firent à nouveau feu, mais l’artillerie gob commença à couvrir l’armée. Alors que les canons changeaient de cible des fanatiques gobelins sortirent des rangs et se jetèrent sur les portes. Mais malgré les coups répétés aucun dommage ne fut constaté. Un bélier jaillit des rangs poussé par trois trolls immenses. A l’arrière des tours de siège poussées par des géants dopés aux champignons toxiques et aidés par de la magie Waagh. Ils avançaient vite et les artilleurs de l’alliance avaient subi trop de pertes et ils n’avaient plus assez de temps ni assez de munitions pour toutes les détruire. Gorgrim envoya Heartnet en bas et organisa lui même la défense aidé par Léon et Sharden. Les deux mages créèrent un bouclier en mettant toute leur énergie magique à contribution. Gorgrim jugea la plate forme, il restait deux canons humains, deux canons nains et un canon orgue . Il les fit charger et mit derrière chaque canon un artilleur. Il fournit aux autres arquebuses et arbalètes. Puis il expliqua son plan à haute voix. « Dès que les tours sont à quelques mètres tous les canons tirent. Ils peuvent pas mettre plus de quatre tours de front, en tirant on en aura trois au minimum. Pis dès qu’ils sortent on tire une volée et on va se battre jusqu’à la mort. On mourra dans l’honneur. » Le fait de savoir leur mort quasi certaine était loin d’enthousiasmer les hommes qui hésitaient lorsqu’une voix se fit entendre. « Mourir avec honneur ? J’en suis mon vieux ! s’écria une voix grave derrière eux. » Tous se retournèrent et il eurent le plaisir de voir le tueur devant eux, sa hache runique étincelant dans le soleil levant.
    « - Comment ça s’passe en bas, s’enquit l’ingénieur ?
    - Ca tient, c’est mon arrière arrière grand père qu’a fait ces portes, c’est du solide ! Pas de l’humain. répondit-il »
    Gorgrim fut immédiatement rassuré. Les tours n’étaient plus qu’a quelques mètres, le barrage magique se leva, les canons firent feu, cinq tours s’effondrèrent. Trois autres ouvrirent leurs trappes juste derrière, mais au lieu de gobelins ce furent trois trolls qui en sortirent. Une volée de feu s’abattit sur eux et un des trois ne s’en remis jamais. Dans l’instant d’après le tueur s’élança ; sa hache se leva, un bras de troll aussi ; les deux s’abattirent en même temps. Le bras tomba à terre, suivi par le tête du troll une seconde plus tard. L’autre troll avait déjà jeté deux humains à terre, ses blessures se régénérant instantanément ou presque. Ils ne se relevèrent pas. Le troll se pencha pour en attraper un, une hache lui ouvrit le dos et alors que la blessure allait se refermer un jet de flammes la brûla et l’en empêcha. La hache refit le même chemin, broyant la colonne vertébrale du monstre en deux.
    Sur l’autre flanc Gorgrim et son « escorte » se battaient contre la cinquantaine de gobs descendus à la suite des trolls. Les grobis tombaient comme du blé que l’on fauche mais la dizaine de nains ne tiendrait pas longtemps. Ils n’étaient déjà plus que trois mais l’arrivée du tueur suivi des mages fit pencher la balance en leur faveur. L’habileté du tueur acheva les derniers gobelins tandis que les flammes incendiaient les tours. Mais déjà des renforts arrivaient et un deuxième assaut les auraient tués. Une dernière volée fut tirée, détruisant trois tours. Puis pour éviter que les canons ne tombent entre les mains de l’ennemi des explosifs furent placés sur tout le toit et les escaliers. Au moment où les gobs débarquèrent l’explosion en tua la plupart tandis que la disparition des escaliers condamnait l’accès au toit. Et gorgrim ne connaissait aucun gob assez courageux pour sauter 15 mètres. La bataille pour le toit se soldait par un match nul mais les hommes avaient perdu un point stratégique ce qui laissait prévoir le pire pour la suite.

    En bas la porte tenait bon. L’étroitesse du pont empêchait que trop de forces ne puissent l’attaquer en même temps. Et la robustesse du gromril empêchait les boulets des fanatiques ne puissent endommager la porte. Les gobelins bourrés de champignons s’effondraient les uns après les autres, s’étranglant avec leur chaîne ou tombant dans les douves, parfois même un d’entre eux repartait vers ses rangs et faisait quelques morts avant de s’écrouler. Le bélier frappa une nouvelle fois et la porte trembla. Derrière elle les troupes se préparaient, Heartnet motivait ses hommes ; les nains polissaient leurs haches et une ragée d’archers avait été placée en première ligne pour tenter d’arrêter la première vague gobeline. Deux volontaires étaient placés de chaque côté de la porte. La tension était palpable. Ce fut à ce moment que Helbert Duran accompagné par Boris et son ordre de chevaliers dont il était à la tête apparurent. Les cent cinquante chevaliers de l’ordre du lion meurtri, en armures rouges avec un blason jaune suivaient. Duran avait revêtu son armure de grand maître de l’ordre. Ils étaient suivi par une dizaine de serviteurs qui tiraient un canon gravé de runes flamboyantes. Les yeux de Gorgrim s’écarquillèrent et il se précipita vers le canon. « Ce canon a plus de cent cinquante ans. Il fut offert à mon arrière grand père et il devait déjà être gravé depuis longtemps lorsqu’il lui fut offert. dit Duran » Gorgrim acquiesça. « Servez-vous en maître, vous tirez mieux que nous tous. reprit Duran » Gorgrim ne dissimula pas sa joie et ses servants le suivirent. La poudre fut chargée. Gorgrim parla au canon, semblait-il tout du moins et les runes changèrent de couleur. Les chevaliers enfourchèrent leurs chevaux. Les archers bandèrent leurs arcs. Enfin les deux volontaires ouvrirent les portes. Et la vague grobi se déversa dans la cour …

    Les grobis rentrèrent dans la cour en courant, criant, et hurlant des jurons à l’encontre des zoms’. Par chance ils étaient trop nombreux et l’espace trop petit pour permettre une attaque coordonnée.
    Les archers firent feu, à cette distance il leur était impossible de rater leur cible mais les nombre de gorbis tués équivalait à une goutte d’eau dans cette armée innombrable. Le canon rugit et perça un trou dans cette première vague. Le tir passé Heartnet et ses hommes chargèrent, suivis de près par Duram et ses chevaliers, qui étaient eux même suivi par Kurndrisson et Gorgrim et leur compagnons nains.
    La charge surprit les gobs qui s’arrêtèrent un instant, ils s’attendaient à une défense composée de tireurs en masse, comme depuis le début des combats. Ce court instant d’hésitation permit au fer de lance de la formation de l’alliance, formé par Heartnet et ses hommes, de percer les fragiles lignes gobs. L’élan des hommes et par leur haine devant les gobs ; ils se savaient condamnés à la mort, mais quitte à mourir, autant tuer le maximum de vermines vertes avant de retrouver Sigmar ; tua des dizaines de gobelins. Nettoyant la cour avant qu’ils ne se reprennent. La riposte gobeline ne se fit pas attendre. Les chamans firent pleuvoir sur la tête de l’armée humaine des projectiles magiques qui décimèrent l’avant garde. Laissant Heartnet seul au milieu d’un troupeau de gobs, la rage au ventre et l’épée enchantée que léon lui avait offert à la main. Un premier gobelin s’approcha, un coup net d’épée lui trancha la tête. Deux autres s’avancèrent, Train frappa, coupant le premier gobelin en deux. Il expédia un coup de pied au second qui s’envola. Les gobs avaient pris peur de lui. Il hésitaient à s’approcher. Heartnet sauta sur l’occasion, il éventra un nouveau gob et se jeta dans le tas de grobis sautillants devant lui. Il prit son épée à deux mains et commença à taper de part et d’autre. Il avait porté son total de morts à une quinzaine quand un troll jaillit devant lui. Il taillada de part et d’autre mais le monstre en face de lui semblait ne rien sentir. Le troll lui décocha un coup de poing qui le fit s’écrouler par terre. Le troll s’immobilisa et s’apprêta à lui vomir dessus, et l’on sait à quel point le vomi de troll est mortel. Une ombre jaillit par dessus Train et le troll s’immobilisa à nouveau. Mais cette fois-ci sa tête ne tenait plus sur son cou. Kurndrisson se releva derrière le corps du troll et défia les gobelins du regard.
    « Allez ! Venez vous battre vermines !! » s’écria-t-il. Ceux-ci s’enfuirent en courant mais ils laissèrent place à un adversaire encore plus grand que le troll. Un géant venait d’apparaître, portant sur ses épaules un chaman dont les yeux exorbités fixaient Train et le tueur.
    De l’autre côté du champ de bataille Boris, Léon et Sharden avaient rapidement pris à leur compte de neutraliser les énergies magiques qui fusaient des chamans gobs. Et ils réussissaient plutôt bien. Les chevaliers de Duran faisaient des merveilles, habitués du combat ils se battaient dos à dos, ne laissant aucun espace de libre dans leur garde. Et les grobis avaient beau les assaillir en nombre aucun ne tombait au corps à corps. Au contraire les grobis tombaient comme des mouches. Ils s’étaient repliés et laissaient les trolls et les géants attaquer en première ligne.
    Gorgrim lui avait saisi sa hache runique et s’était enfoncé dans les rangs gobs comme un possédé. A côté de lui Duran et ses meilleurs chevaliers l’escortaient, ainsi que ses compagnons nains, toutes haches dehors, Léon se joignit à eux, envoyé pour contrer les vagues magiques qui ne tarderaient pas d’arriver contre ce groupe si dévastateur.
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    [Cacahuete Master] La defense de Nasseldorf Empty Re: [Cacahuete Master] La defense de Nasseldorf

    Message  Cacahuete Master Jeu 12 Avr - 23:17

    Le géant saisit Train et l’approcha de sa bouche. L’haleine putride qui s’en échappa donna le tournis à Train qui manqua de s’évanouir. Karmak en profita pour trancher la jambe que le géant lui présentait. Le géant s’effondra, présentant son cou nu à la hache du tueur, que celui ci s’empressa d’abattre. Train abattit le chaman d’un coup d’épée bien placé puis il remercia grandement Karmak de lui avoir sauvé la vie. « Tu m’remercieras plus tard l’humain, regarde c’qui nous arrive ! » Train tourna la tête et ses yeux se remplirent d’horreur, Pogromèfor venait d’atterrir sur sa vouivre. Et il ne semblait pas content…

    Léon aperçut la vouivre et prévint le reste du groupe. Sharden l’avait rejoint et il se retourna pour relayer le message, ce geste lui fut fatal. Un troll jeta un rocher immense qui balaya deux chevaliers avant de finir sa course sur Sharden. Léon se retourna. Il fit signe au groupe de continuer et s’agenouilla près de son camarade. « Bats toi pour moi mon vieux, je crois que je ne pourrais pas t’accompagner plus loin. » dit-il avant de rendre son dernier soupir. Léon laissa éclater son chagrin, qui se transforma rapidement en une haine incroyable. Ses yeux devinrent du rouge le plus pur, et l’énergie magique qui s’échappa de lui était si puissante que les gobs n’osaient plus s’approcher de lui. Le troll, qui lui ne comprenait pas ce qui se passait avançait toujours, il était alors juste à côté de Léon. Il leva son bras et allait écraser le mage…

    Boris se battait près des portes entouré de quelques chevaliers. Une explosion retentit et une vague d’énergie magique afflua vers lui. Sans sa capacité supérieure à canaliser la magie pour ensuite s’en servir à son gré la puissance de la vague lui aurait brûlé le cerveau. Ce fut d’ailleurs ce qui arriva à la plupart des chamans orks et gobs qui n’avaient de la magie qu’une approche très primitive. Il tourna la tête et vit Léon en proie à une explosion de son potentiel magique. Cela ne l’étonna pas, il avait toujours su que ce potentiel restait caché en lui, une fois libéré, restait à savoir s’il serait contrôlable.

    Léon ouvrit la paume de la main, une boule de feu y apparut. Le troll regarda un instant le mage avec une expression de curiosité sur le visage. La boule grossissait dans la main de Léon ; le troll ayant fini de regarder la boule releva son bras. Léon leva le sien, envoyant le feu directement dans la tête du monstre qui s’écroula, brûlé vif. Puis il se mit à décrire de grands cercles avec sa main au dessus de lui. Des cercles de feu se formèrent alors dans l’air. Léon les envoyait à ras du sol où ils tuaient un paquet d’ennemis avant de disparaître, remplacés par un autre cercle tout autant destructeur. Les chamans gobs restants, voyant une telle force, se mirent à envoyer des vagues d’attaques magiques contre lui. Léon les balaya d’un regard. Et il continua à s’enfoncer dans l’armée adverse massacrant qui voulait bien l’approcher.
    Pogromèfor et Zizi, sa vouivre venaient d’atterrir. Les yeux haineux du gob fixant le tueur et ceux de la vouivre fixant le tueur sous une autre forme, sous celle de son prochain repas. Les 4 adversaires se regardaient tour à tour. Train jaillit en premier, il essaya de porter un coup direct au ventre de la vouivre. Elle repoussa son attaque d’un coup de patte et envoya s’envoler l’humain quelques mètres plus loin. Karmak se jeta sur le chef de l’armée gob mais sa hache fut repoussée par une barrière magique. Le gob contre attaqua, le nain ne dut sa survie qu’à sa rapidité et à ses talents de tueur. Il entraîna néanmoins le gob dans sa chute en le tirant par la manche. Ils tombèrent tous deux, et alors que Karmak se relevait Duram, Gorgrim et leurs amis arrivaient à la rescousse. Pogromèfor ne sachant contre qui se battre se tourna vers eux tandis que Karmak testait le tranchant de sa lame avant de regarder la vouivre qui grognait. « A ton tour ! » lui dit-il.


    La vouivre allongea le cou pour tenter de croquer le tueur ; celui ci esquiva habilement et leva sa hache, prêt à frapper le long membre tendu de la vouivre. Zizi sentit venir le coup et envoya le tueur voler dans les airs d’un puissant coup de tête. Karmak se releva et sauta de côté. Une patte de la taille d’une cabane s’abattit à l’endroit où il se trouvait une seconde auparavant. Il se remit debout et fit face à la vouivre qui le fixait la bave aux lèvres. Ce fut au tour de Karmak de passer à l’attaque ; il se jeta en avant et lança son énorme hache vers le ventre rond de la vouivre. Elle s’envola. Le tueur la regarda avec rage. « Sale bête, reviens te battre ! » hurla-t-il. Dans un éclair d’intelligence la vouivre comprit sans doute ce que le gnome rouge venait de lui crier ; elle fendit les airs en direction du nain. Karmak ne se poussa pas, il n’y pensa pas une seconde. Il murmura une prière à Grimnir et leva sa hache runique. Les runes étincelèrent. La bête n’était plus qu’à quelques mètres.

    Karmak abaissa sa hache au moment où la vouivre lui tombait dessus. Les crocs acérés du monstre lui déchiquetèrent le torse ainsi que la jambe droite. Mais si lui se releva, la vouivre elle ne le fit jamais ; le visage tranché en deux par la puissante arme du tueur. Il cracha sur le corps inerte de la vouivre et lui arracha une dent, symbole de son succès. Puis il s’écroula au sol, incapable de marcher.

    Léon avait déjà du tuer un millier d’ennemis depuis le début de la bataille. Quand d’un coup il se retrouva au centre d’un énorme cercle dans lequel il se trouvait seul encerclé par plusieurs centaines de gobelins. Pogromèfor devant l’échec de son attaque conventionnelle avait décidé de jeter toutes ses forces dans la bataille. Devant une telle force rassemblée devant lui Léon rassembla ses dernières énergies magiques. Il les introduit en lui, il allait tout faire sauter sur un rayon de plusieurs dizaines de mètres quand au moment de lancer le sort toute trace d’énergie disparut en lui. Une expression d’incrédulité envahit son visage. Les gobelins sautèrent sur l’occasion et se ruèrent en avant. Un cercle de feu entoura tout à coup le jeune sorcier. Boris accompagné de son escorte de chevaliers avait traversé le champ de bataille entier pour rattraper son disciple. La traînée de morts qu’ils avaient laissé derrière eux était énorme. Boris se plaça devant Léon et lui dit : « Tu as enfin trouvé ta puissance, maintenant nous allons apprendre à la contrôler. Pour l’instant suis-moi. » Puis il libéra toute sa puissance et une sphère entoura le groupe. Il réussirent ainsi à regagner le couvert du château.

    Comme il en sied à un chef gobelin, Pogromèfor s’éclipsa dans ses lignes ; tandis qu’il laissait ses soldats attaquer le petit groupe de guerriers humains et nains. Et malgré tout leur talent, ils ne pouvaient faire face à tant de grobis. Les chevaliers tombaient les uns après les autres ; et même si chacune de leurs morts était compensée par la perte d’une dizaine de gobs, il y avait toujours plus de peaux-vertes pour les remplacer.

    Bientôt il ne resta plus dans le groupe que Gorgrim, Duram, ainsi que six chevaliers et quatre nains.

    Le groupe commença à se replier, surtout que sans la puissance magiques des sorciers, les chamans ennemis restants se donnaient à cœur joie de lancer leurs sorts dévastateurs.

    L’ordre fut donné à tous les humains de se replier.

    Heartnet se releva, il se trouvait au milieu d’une marée verte. Il n’avait pas été tué car il avait été pris pour mort sans doute mais là il n’avait aucun moyen de rejoindre le château.

    Les grobis le remarquèrent, et se jetèrent sur lui. Il ramassa un bouclier abandonné par terre et se saisit de son épée. Il se battit avec l’énergie du désespoir. Une hache trancha plusieurs gobelins à côté de lui, Kurndrisson s’était relevé et aidait Heartnet à fuir. Il lui assurait ses arrières tandis que l’humain fonçait vers la forteresse, frappant de tous côtés.

    Après avoir fait une dizaine de mètres ; Train s’aperçut que Karnak ne suivait pas ; il se tourna vers lui et ce ne fut qu’à ce moment là qu’il remarqua la jambe et le ventre en sang du nain.

    Le nain dut sentir son regard posé sur lui car il le regarda un instant avant de lui adresser un sourire et un clin d’œil. « Va-t-en l’humain, j’ai eu c’te sale bête, j’peux mourir en paix ! »

    Le capitaine humain, les larmes aux yeux accepta et courut vers le château alors qu’une autre sortie décisive de l’alliance venait à son secours. Il regagna le groupe et ensemble ils se mirent à l’abri.

    La porte fut fermée de justesse. Mais les forces humaines et naines étaient encore vivantes ; bien que très affaiblies. Des cent cinquante chevaliers, il n’en restait qu’une soixantaine. Les renforts nains n’étaient plus qu’une dizaine de guerriers ; même si eux seuls n’étaient pas abattus. Eux seuls à part Boris et Léon, les deux hommes s’excusèrent de devoir les quitter en plein cœur de la bataille mais quelque chose d’important les appelait. Ils seraient de retour sous trois jours. Il leur fallait juste tenir jusque là. La décision de ne plus sortir pour au moins trois jours fut acceptée par l’ensemble des gradés et un état de siège fut proclamé. Un des nains fut envoyé quérir d’autres renforts en passant par les tunnels cachés de la forteresse, tandis que des émissaires humains étaient envoyés à cheval tenter de trouver du renfort sous n’importe quelle forme.

    Les humains n’avaient pas encore perdu mais ils n’en étaient pas passé loin.

    Gorgrim pleura la perte du tueur, mais encore plus que sa mort, qu’il savait avoir été honorable, c’était le sort que réservaient les gobelins au corps qui le faisait souffrir. Il passa une nuit à prier pour Karnak, demandant son salut à Valaya et Grimnir. Ses camarades nains l’accompagnaient.

    Le siège durait déjà depuis deux jours, les forces alliées étaient en alerte constante.

    Finalement le troisième jour, fidèles à leur parole, Boris et Léon réapparurent. Les deux hommes étaient dans un état lamentable ; leurs vêtements en lambeaux, mais il émanait d’eux une chaleur réconfortante.

    Les sorciers lavés et habillés convenablement se joignirent aux forces en présence lors du conseil qui avait lieu chaque jour pour faire un compte rendu de la situation du château. Il brillait dans leurs yeux un air de confiance inébranlable, qui semblait être attisé par un tison ardent qui brûlait au fond de leurs pupilles.

    Et comme ce jour était un bon jour. Sans doute sous la protection des dieux, les éclaireurs revinrent en majorité ce jour là. Des humains arrivait la promesse que Kassendorf, la forteresse voisine, enverrait son armée les secourir. Des nains, le throng de la guilde des ingénieurs de Karak Bladrak était déjà en marche. Lorsqu’il avait appris que Gorgrim et les siens étaient en fâcheuse posture ils étaient partis le plus vite possible, pour un nain tout du moins.

    Et alors que les jours passaient, mornes et taciturnes. Chaque homme s’attendant à voir rentrer les grobis à chaque instant. Et alors que même le gromril pur des portes commençait à craquer ; le sixième jour après le retour des éclaireurs ; la nourriture commençant à manquer ; Duran s’adressa aux troupes.

    « Hommes de Nasseldorf ! Vous pensez que nous sommes fichus ! Que la mort nous tient tous dans ses mains et qu’elle n’attend que le bon moment pour nous tuer ? Je peux voir la peur qui emplit vos yeux. Et je vous dirai de la réprimer ! Si elle s’empare de vous ; qui les défendra ? Vous ne voyez pas de qui je veux parler ? En êtes vous bien sûrs ? Je parle de vos familles, vos amis. Ils sont encore vivants, cachés dans le palais. Et ils vivront, cria-t-il, sa voix animée d’une énergie nouvelle. Ils vivront car nous nous battrons pour leurs vies ! »

    Un cri d’approbation s’éleva des soldats.

    Ce fut à ce moment qu’un bruit étrange se fit entendre. Une machine étrange se tenait en flottant dans les airs, un nain à son bord. Il lâcha un rouleau de parchemin dans la foule avant de disparaître.

    Les hommes se précipitèrent sur celui-ci. Dessus était écrit un texte dans d’étranges runes. « Nous sommes là. » traduisit Gorgrim.

    Duran lui jeta un regard. Gorgrim hocha la tête. Les paroles étaient inutiles, tous avaient vu leurs gestes, et tous se préparaient à l’inévitable dernier assaut.

    Le gyrocoptère repassa une fois, et Gorgrim lui dit d’un ton rauque une phrase en Kazhalide.

    Tous étaient prêts. La tension était palpable. Les gobelins n’étaient plus devant la porte ; sans doute occupés à rassembler leurs forces. Qui comptaient encore au moins trois milliers d’ennemis.

    L’ouverture des portes fut effectuée. Et la petite armée de Nasseldorf sortit au grand complet.

    Le nain transmit son message au capitaine de la garde qui
    le transmit lui même à Léon qui, par une passe magique, fit apparaître les
    runes dans le ciel. Flamboyantes, elles eurent un double effet, elles
    avertirent Humains et Nains que l’assaut devait être lancé dès maintenant, et terrorisèrent les peaux vertes qui hésitèrent à attaquer.

    Mais Pogromèfor remit de l’ordre dans ses rangs, même sans
    sa vouivre il restait le gobelin le plus impressionnant de tous.

    Les grobis dégainèrent leurs cimeterres rouillés et
    tournèrent leur regard vers la citadelle. Ils allaient lancer l’assaut.
    Pogromèfor ouvrit la bouche pour déclencher le début du massacre… Il ne la
    ferma jamais, une balle partit d’un long fusil de Hochland et tua le gob d’un
    coup net dans le cœur. A plus de quatre cent pieds.

    Les gobs furent désemparés par ce tir venu de nulle part
    qui venait de tuer leur chef. Ils se tournèrent dans tous les sens pour voir
    d’où venait le coup de feu. Trois gyrocoptères apparurent, ils crachèrent leur
    mitraille sur les gobs, les faisant fuir dans tous les sens. Ce fut alors que
    les cavaliers de Kassendorf chargèrent. Ils enfoncèrent les lignes de gobelins
    alors qu’elles étaient déjà en déroute.

    Devant les portes, les compères se regardèrent.

    « On y va ? » proposa Train.

    Gorgrim et Léon acquiescèrent d’un hochement de tête.

    Et l’armée fonça au cœur de la bataille. Chaque homme se
    battant avec une énergie renouvelée par la joie du sauvetage, les gobs avaient
    perdu l’envie de se battre et ne ripostaient même pas aux coups donnés par les
    humains. Mais au milieu de la bataille deux hommes se démarquaient ;
    semblable à un Dieu de la Guerre dans son armure, son épée flamboyante à la
    main, son bouclier enchanté dans l’autre, Train fendait, éventrait,
    tuait ; chacun de ses coups faisait mouche, et donnait la mort. Non loin
    de lui, dans son ample robe de sorcier, Léon envoyait ses sorts voler à tout
    va, répandant une odeur de chair brûlée sur leurs passages, les gobs mourraient
    par dizaines autour de lui alors que sa présence inspirait les hommes et les
    rendait encore plus volontaires.

    Au bout de deux heures de lutte, on dénombrait plusieurs
    milliers de peaux vertes morts et seulement une centaine d’humains.

    Gorgrim ramena le corps de Karmak à Karak Kadrin et lui et
    Train devinrent de grands amis. Léon resta vivre au château, explorant la
    région tandis que Boris s’en retournait à Altdorf.

    Et le château de Nasseldorf demeura en paix jusqu’à la
    prochaine attaque, chose courante dans le monde de Warhammer Fantasy Battle…
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    Message  Cacahuete Master Jeu 12 Avr - 23:18

    Bon voila, c'est gros, c'est lourd mais bon, j'espere que certains auront le courage de le lire en entier. Je vous poste un tuto sur "comment lire un gros pave sur le net ce soir".

    Tous les avis sont attendus.

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    Message  Flux Ven 13 Avr - 19:02

    Moi je lis toujours tout et j'ai bien aimé ta nouvelle.
    et tua le gob d’un
    coup net dans le cœur. A plus de quatre cent pieds.

    Merde ce n'est pas un headshot^^

    amicalement
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    Message  sephiroth Sam 14 Avr - 0:24

    Pas un headshot mais bon, presque, Moi perso bon je suis asse bon public mais j'ao adorré, franchement, vivement le concour sur les nouvelles qu'on puisse voir votre potentiel à tous ^^.
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    Message  Arctic_Courgette Sam 14 Avr - 17:34

    Bravo, je te fais une révérence cher Cacautète ! [ putain, c'est

    petit un nain ... ] . l'histoire est vraiment bien faite, mais le

    dénouement un peu raide ! Sinon c'ets parfait !
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    Message  Cacahuete Master Sam 14 Avr - 17:37

    Ben en fait le denouement etait oublie, la nouvelle s'arretait juste avant la fin. Jusqu'au jour ou un necromancien renome a fait ressortir ce sujet des meandres d'un forum (dont le nom m'echappe). Donc je l'ai fini rapidement (honte a moi) pour le finir. Mais bon, la fin meriterait d'etre plus travaillee. Je compte reecrire une nouvelle et j'essayerai de ne pas oublier la fin cette fois.

    Cacahuetement.
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    Message  Arctic_Courgette Sam 14 Avr - 17:43

    Ok ça roule !!
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    Message  sephiroth Dim 15 Avr - 1:00

    Et bien en tous cas, je trouva ça vraiment pas mal du tout, il faut que je m'y remette, ça me démmenge depuis pas mla de temps, et tu me donnes l'inspiration . . . continue !
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    Message  Kroq Gar Dim 15 Avr - 12:55

    J'ai beaucoup aimé même si oui les phrases sont un peu lourdes^^, l'histoire elle ne l'est pas du tout et je la trouve palpitante.
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    Message  le lion rouge Mar 29 Mai - 20:00

    pas mal du tout, c'est la premiere fois que j'arrive a lire un texte aussi long sur l'ordi, preuve de ton talent de romancier!!! clown Razz

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