Le capitaine Train Heartnet courait dans les couloirs du petit palais de Nasseldorf, il courait depuis dix minutes déjà, la ville était petites mais ce palais était aussi grand qu’elle, aussi beau que le grand palais de l’Empereur à Altdorf à ce qu’on en disait et aussi inexpugnable que le fort d’Airain. Il arriva enfin au sommet de la tour nord, là se trouvait Boris Vollfield, un très jeune mage tout juste sorti du collège de magie flamboyante, il était assez effrayant de le voir tout faire brûler sur son passage mais Train s’en fichait, il n’était pas là pour s’inquiéter de l’état mental de l’hôte de son seigneur mais il devait porter une nouvelle.
« Ils sont arrivés seigneur, annonça-t-il enfin. »
Vollfield lui répondit par un hochement de tête signifiant son approbation et le suivi dans les méandres d’escaliers jusqu’à l’entrée principale.
Arrivé à l’entrée principale il trouva cinq jeunes gens enchaînés par des geôliers aux visages forts peu sympathiques. Mais ces infâmes gardes-chiourmes n’étaient là qu’en décor et seuls les jeunes gens intéressaient Boris. D’un geste de main il renvoya les geôliers puis examina un à un les jeunes gens ; ils étaient arrêtés pour « comportement pyromane observé dans la propriété de notre glorieux seigneur Helbert Duran », mais la région n’avait pas de sorciers et des pyromanes étaient tout à fait dignes de servir la province s’ils étaient éduqués correctement par un mage digne de ce nom, en l’occurrence lui. Parmi les cinq le mage en repéra deux avec des yeux d’un rouge vif et pur, une caractéristique majeure des adeptes de la magie flamboyante ; il les fit libérer et renvoya les autres dans leurs prisons. Il les pris ensuite sous son aile et disparu avec eux pour « faire leur éducation » disait-il. Puis ils disparurent pendant trois ans au fond des caves du château.
Le capitaine Heartnet observait les ingénieurs Nains avec intérêt, la demande d’aide de Duran n’avait pas été vaine et moyennant la moitié des caisses du palais en or une force d’expédition de la guilde des ingénieurs était venue renforcer les rangs de l’Empire contre la Waaagh qui approchait et à présent ils plaçaient leurs canons contre le mur de la forteresse en attendant le déluge Ork. Durant cette période de temps libre Train se prit à se remémorer ce mage qui était venu ici il y avait trois ans, il avait pris les jeunes Colm et Elliot pour disparaître avec eux dans le château, cela faisait déjà trois ans, certains disaient qu’ils étaient morts, d’autres qu’ils étaient en train de découvrir quelque secret ancestral du château mais véritablement personne n’avait d’indices surs. Il fut tiré de sa rêverie par celui qui semblait être le chef de la force naine.
« - Qui c’est qui les dirige les Peaux vertes , demanda-t-il ?
- C’est celui qu’on appelle « Pôgromèfor » mais de vous à moi je ne connais pas son vrai nom, tout ce que je sais de lui c’est qu’il possède à ses cotés de puissants magiciens qui réduisent tout en cendres grâce à la colère de Gork et de Mork.
- Et qui qu’c’est qui vous a dit ça l’humain ? Parce que moi les humains j’les crois pas toujours a exagérer pour un rien du tout, répliqua le chef de la confrérie.
- C’est un tueur nommé Karmak Kurndrisson qui est venu trouver le seigneur ici afin de nous prévenir du danger et il espère trouver le repos en combattant une de ces horribles créatures Orks.
- Si c’est un nain qui voua l’a dit alors je vous crois, s’il a décidé de vous aider au péril de sa vie alors nous vous aiderons aussi. Mon nom est Gorgrim Heldrusson, dit le nain.
- Et moi Train Heartnet, répondit l’humain, ravi de s’être fait un allié. »
Sur ces entrefaites, les éclaireurs envoyés en avant arrivèrent et rapportèrent que la horde Ork arrivait et serait devant la forteresse le lendemain au plus tard. Toutes les forges fonctionnèrent toute la nuit et chaque homme en âge de porter une arme fut armé. Le jour se leva sur une tension palpable, les premiers Orks étaient arrivés, il s’agissait en fait de gobelins et ils semblaient très contents d’avoir trouver quelqu’un contre qui se battre, ils sautillaient frénétiquement les yeux rouges tandis que le reste de la Waagh arrivait sur la plaine.
Heartnet se rémémorait le plan des défenses du château, en espérant qu'elles tiendraient : en premier on trouvait des douvres larges de 6 mètres et d’une profondeur de 6 mètres également. Puis le premier mur haut de 18 mètres et crénelé au sommet, là étaient disposés les artilleurs nains ainsi que les machines de guerre de l’empire. Au milieu du mur se trouvait une porte faite d’un alliage de Gromril et de fer offert par les Nains au grand-père de Duran. Derrière la porte se trouvait une large cour intérieure dans laquelle attendent les hallebardiers et les troupes de Duran ainsi que Kurndrisson. Enfin il y avait un deuxième mur haut de 11 mètres et derrière lequel se trouvait le palais. Elles tiendraient se rassura-t-il.
Les troupes de l’alliance observaient avec anxiété la mise en place des machines de guerre gobelines. D’énormes catapultes maniées par de gigantesques trolls, des balistes rustiques, des tours de siège érigées à la hâte poussées par des géants. Et celui qui devait être « Pôgromèfor » était juché sur une imposante vouivre verte qui terrorisait n’importe quel homme sensé. Et devant eux d’innombrables gobelins qui emplissaient la plaine. La peur s’installait chez les troupes humaines et Heartnet commençait à s’interroger sur la probabilité que ses hommes fuient devant l’armée ennemie et monta jusqu’au remparts se concerter avec Gorgrim pour lui demander que faire dans une telle situation et également pour vérifier si lui n’ont plus n’avait pas peur. Arrivant en haut le visage du nain était figé sur une expression de haine intense qu’on aurait dit qu’il allait sauter dans l’armée gob sa hache à la main d’un instant à l’autre, la vouivre ne lui faisait pas l’ombre d’une peur. Il n’osa pas le déranger et repartit rassuré de savoir le nain prêt au combat.
Midi arriva et la cloche de l’église commença à sonner, signal de départ pour les gobelins qui se ruèrent en avant vers le château.
Au premier mouvement adverse un cri retentit, ne connaissant pas cette langue Train supposa que c’était du Khazalide, et il eut une bonne intuition, dans la seconde suivante toutes les machines de guerre naines entrèrent en action. Les boulets s’échappèrent des canons orgues tandis que les traits des balistes créaient des brochettes de gobs à chaque coup. L’artillerie humaine entra elle aussi en action, les mortiers firent feu, la précision n’était d’aucune utilité ici, les gobelins étaient tellement nombreux que chaque tir en fauchait des dizaines. Mais l’immensité de la Waagh les faisait avancer sans craindre leur pertes et ils avançaient trop vite pour que les artilleurs aient le temps de recharger. Train qui observait la situation allait descendre haranguer ses troupes dans la cour lorsqu’il vit que chaque servant Nain possédait une arquebuse et que Gorgrim possédait une arquebuse à répétition. Après avoir tiré deux salves tous les Nains prirent leurs armes et firent feu. Lorsque la fumée retomba la première ligne gobeline était morte et les autres reconnaissant l’une de leurs plus grandes peurs, les « dragons vomissant » s’enfuit sans demander son reste. Alors que les artilleurs humains se laissaient tomber par terre épuisés ; les Nains, qui ne cessaient de surprendre Train, rechargèrent le plus rapidement possible leur canons et administrèrent une dernière volée dans le dos des gobelins en fuite qui s’écroulèrent par dizaines. La première victoire revenait à l’alliance, et en particuliers aux nains mais « Pôgromèfor » était connu pour sa ténacité et sa volonté de se battre jusqu’à la mort.
Lorsque la première vague de survivants gobelins fut hors de portée les Nains s’asseirent avec un rictus réjoui sur le visage. La victoire remportée les servants du mortier n°1 s’allongèrent ne pouvant plus tenir debout après le rythme de rechargement infernal tenu par les nains, Train les regardait avec sympathie, ils s’étaient vraiment bien battus, lorsque qu’un énorme roc les écrasa tous les trois. Tous se retournèrent et une vision d’horreur envahit leur regard, une centaine de catapultes s’étaient misent à tirer et les blocs arrivaient à une vitesse alarmante. Il était trop tard pour s’enfuir. La vague tomba trop courte et s’écrasa contre le mur et la porte. Juste derrière une seconde vague tomba encore plus près d’eux et les pierres éclatées par l’impact assommèrent Gorgrim. Les gobelins étaient occupés à recharger leurs machines et ce fut à ce moment que les sorciers et chamans que comptait l’armée ennemie libérèrent des vagues d’énergies magiques. Malgré quelques sorts raté et quelques explosions de têtes quelques unes passèrent et l’une d’entre elles fonçait droit sur Gorgrim à terre. I l était trop tard pour le sauver et Train ferma les yeux pour ne pas voir ce qu’il arriverait du maître ingénieur. Alors que l’énergie n’était plus qu’à quelques mètres une explosion retentit et le sort disparut ; dans la secondes suivante une autre explosion retentit et un autre sort disparut. Une liane flamboyante s’enroula autour du dernier sort, l’arrêta et remonta le long du fil d’énergie ; lorsqu’elle arriva au chaman orque celui-ci fut prit d’une telle douleur que son cri fut ostensible depuis les remparts. Tout c’était passé si vite que personne n’avait compris ce qui c’était passé. A présent que le danger semblait écarté Train fut le premier à tourner sa tête et il n’en crut pas ses yeux. Devant lui se tenaient trois hommes dans de longues robes orangées ; leurs yeux brillaient d’un rouge pur comme du sang et ils tenaient chacun un bâton duquel s’échappaient des fumées d’énergies magiques. Les deux jeunes s’élancèrent vers le bord des remparts et plantèrent leurs bâtons dans le sol et joignirent leurs mains en prononçant des incantations, immédiatement une barrière couvrit la zone où se trouvaient les survivants de l’avalanche de tirs gobelins. Boris s’adressa à Train le plus naturellement du monde comme si tout il venait juste de se laver les mains après un bon repas.
« Vos hommes ne sont pas encore à l’abri et la barrière ne tiendra pas excessivement longtemps, repliez vous ! Vite ! lui dit-il. »
Puis il s’élança rejoindre ses disciples pour renforcer la barrière d’énergie qui protégeait la zone. Une dizaine de minutes plus tard les remparts étaient déserts et les soldats postés dans la cour ayant vu l’avalanche de tirs crurent au miracle lorsqu’ils les virent redescendre. Leur visages furent encore plus stupéfaits lorsqu’ils virent apparaître trois hommes qu’ils n’avaient jamais vus descendre à leur tour. Le soleil se coucha et la journée prit fin sur cet épisode. Mais le lendemain promettait d’être encore plus dur.
« Ils sont arrivés seigneur, annonça-t-il enfin. »
Vollfield lui répondit par un hochement de tête signifiant son approbation et le suivi dans les méandres d’escaliers jusqu’à l’entrée principale.
Arrivé à l’entrée principale il trouva cinq jeunes gens enchaînés par des geôliers aux visages forts peu sympathiques. Mais ces infâmes gardes-chiourmes n’étaient là qu’en décor et seuls les jeunes gens intéressaient Boris. D’un geste de main il renvoya les geôliers puis examina un à un les jeunes gens ; ils étaient arrêtés pour « comportement pyromane observé dans la propriété de notre glorieux seigneur Helbert Duran », mais la région n’avait pas de sorciers et des pyromanes étaient tout à fait dignes de servir la province s’ils étaient éduqués correctement par un mage digne de ce nom, en l’occurrence lui. Parmi les cinq le mage en repéra deux avec des yeux d’un rouge vif et pur, une caractéristique majeure des adeptes de la magie flamboyante ; il les fit libérer et renvoya les autres dans leurs prisons. Il les pris ensuite sous son aile et disparu avec eux pour « faire leur éducation » disait-il. Puis ils disparurent pendant trois ans au fond des caves du château.
Le capitaine Heartnet observait les ingénieurs Nains avec intérêt, la demande d’aide de Duran n’avait pas été vaine et moyennant la moitié des caisses du palais en or une force d’expédition de la guilde des ingénieurs était venue renforcer les rangs de l’Empire contre la Waaagh qui approchait et à présent ils plaçaient leurs canons contre le mur de la forteresse en attendant le déluge Ork. Durant cette période de temps libre Train se prit à se remémorer ce mage qui était venu ici il y avait trois ans, il avait pris les jeunes Colm et Elliot pour disparaître avec eux dans le château, cela faisait déjà trois ans, certains disaient qu’ils étaient morts, d’autres qu’ils étaient en train de découvrir quelque secret ancestral du château mais véritablement personne n’avait d’indices surs. Il fut tiré de sa rêverie par celui qui semblait être le chef de la force naine.
« - Qui c’est qui les dirige les Peaux vertes , demanda-t-il ?
- C’est celui qu’on appelle « Pôgromèfor » mais de vous à moi je ne connais pas son vrai nom, tout ce que je sais de lui c’est qu’il possède à ses cotés de puissants magiciens qui réduisent tout en cendres grâce à la colère de Gork et de Mork.
- Et qui qu’c’est qui vous a dit ça l’humain ? Parce que moi les humains j’les crois pas toujours a exagérer pour un rien du tout, répliqua le chef de la confrérie.
- C’est un tueur nommé Karmak Kurndrisson qui est venu trouver le seigneur ici afin de nous prévenir du danger et il espère trouver le repos en combattant une de ces horribles créatures Orks.
- Si c’est un nain qui voua l’a dit alors je vous crois, s’il a décidé de vous aider au péril de sa vie alors nous vous aiderons aussi. Mon nom est Gorgrim Heldrusson, dit le nain.
- Et moi Train Heartnet, répondit l’humain, ravi de s’être fait un allié. »
Sur ces entrefaites, les éclaireurs envoyés en avant arrivèrent et rapportèrent que la horde Ork arrivait et serait devant la forteresse le lendemain au plus tard. Toutes les forges fonctionnèrent toute la nuit et chaque homme en âge de porter une arme fut armé. Le jour se leva sur une tension palpable, les premiers Orks étaient arrivés, il s’agissait en fait de gobelins et ils semblaient très contents d’avoir trouver quelqu’un contre qui se battre, ils sautillaient frénétiquement les yeux rouges tandis que le reste de la Waagh arrivait sur la plaine.
Heartnet se rémémorait le plan des défenses du château, en espérant qu'elles tiendraient : en premier on trouvait des douvres larges de 6 mètres et d’une profondeur de 6 mètres également. Puis le premier mur haut de 18 mètres et crénelé au sommet, là étaient disposés les artilleurs nains ainsi que les machines de guerre de l’empire. Au milieu du mur se trouvait une porte faite d’un alliage de Gromril et de fer offert par les Nains au grand-père de Duran. Derrière la porte se trouvait une large cour intérieure dans laquelle attendent les hallebardiers et les troupes de Duran ainsi que Kurndrisson. Enfin il y avait un deuxième mur haut de 11 mètres et derrière lequel se trouvait le palais. Elles tiendraient se rassura-t-il.
Les troupes de l’alliance observaient avec anxiété la mise en place des machines de guerre gobelines. D’énormes catapultes maniées par de gigantesques trolls, des balistes rustiques, des tours de siège érigées à la hâte poussées par des géants. Et celui qui devait être « Pôgromèfor » était juché sur une imposante vouivre verte qui terrorisait n’importe quel homme sensé. Et devant eux d’innombrables gobelins qui emplissaient la plaine. La peur s’installait chez les troupes humaines et Heartnet commençait à s’interroger sur la probabilité que ses hommes fuient devant l’armée ennemie et monta jusqu’au remparts se concerter avec Gorgrim pour lui demander que faire dans une telle situation et également pour vérifier si lui n’ont plus n’avait pas peur. Arrivant en haut le visage du nain était figé sur une expression de haine intense qu’on aurait dit qu’il allait sauter dans l’armée gob sa hache à la main d’un instant à l’autre, la vouivre ne lui faisait pas l’ombre d’une peur. Il n’osa pas le déranger et repartit rassuré de savoir le nain prêt au combat.
Midi arriva et la cloche de l’église commença à sonner, signal de départ pour les gobelins qui se ruèrent en avant vers le château.
Au premier mouvement adverse un cri retentit, ne connaissant pas cette langue Train supposa que c’était du Khazalide, et il eut une bonne intuition, dans la seconde suivante toutes les machines de guerre naines entrèrent en action. Les boulets s’échappèrent des canons orgues tandis que les traits des balistes créaient des brochettes de gobs à chaque coup. L’artillerie humaine entra elle aussi en action, les mortiers firent feu, la précision n’était d’aucune utilité ici, les gobelins étaient tellement nombreux que chaque tir en fauchait des dizaines. Mais l’immensité de la Waagh les faisait avancer sans craindre leur pertes et ils avançaient trop vite pour que les artilleurs aient le temps de recharger. Train qui observait la situation allait descendre haranguer ses troupes dans la cour lorsqu’il vit que chaque servant Nain possédait une arquebuse et que Gorgrim possédait une arquebuse à répétition. Après avoir tiré deux salves tous les Nains prirent leurs armes et firent feu. Lorsque la fumée retomba la première ligne gobeline était morte et les autres reconnaissant l’une de leurs plus grandes peurs, les « dragons vomissant » s’enfuit sans demander son reste. Alors que les artilleurs humains se laissaient tomber par terre épuisés ; les Nains, qui ne cessaient de surprendre Train, rechargèrent le plus rapidement possible leur canons et administrèrent une dernière volée dans le dos des gobelins en fuite qui s’écroulèrent par dizaines. La première victoire revenait à l’alliance, et en particuliers aux nains mais « Pôgromèfor » était connu pour sa ténacité et sa volonté de se battre jusqu’à la mort.
Lorsque la première vague de survivants gobelins fut hors de portée les Nains s’asseirent avec un rictus réjoui sur le visage. La victoire remportée les servants du mortier n°1 s’allongèrent ne pouvant plus tenir debout après le rythme de rechargement infernal tenu par les nains, Train les regardait avec sympathie, ils s’étaient vraiment bien battus, lorsque qu’un énorme roc les écrasa tous les trois. Tous se retournèrent et une vision d’horreur envahit leur regard, une centaine de catapultes s’étaient misent à tirer et les blocs arrivaient à une vitesse alarmante. Il était trop tard pour s’enfuir. La vague tomba trop courte et s’écrasa contre le mur et la porte. Juste derrière une seconde vague tomba encore plus près d’eux et les pierres éclatées par l’impact assommèrent Gorgrim. Les gobelins étaient occupés à recharger leurs machines et ce fut à ce moment que les sorciers et chamans que comptait l’armée ennemie libérèrent des vagues d’énergies magiques. Malgré quelques sorts raté et quelques explosions de têtes quelques unes passèrent et l’une d’entre elles fonçait droit sur Gorgrim à terre. I l était trop tard pour le sauver et Train ferma les yeux pour ne pas voir ce qu’il arriverait du maître ingénieur. Alors que l’énergie n’était plus qu’à quelques mètres une explosion retentit et le sort disparut ; dans la secondes suivante une autre explosion retentit et un autre sort disparut. Une liane flamboyante s’enroula autour du dernier sort, l’arrêta et remonta le long du fil d’énergie ; lorsqu’elle arriva au chaman orque celui-ci fut prit d’une telle douleur que son cri fut ostensible depuis les remparts. Tout c’était passé si vite que personne n’avait compris ce qui c’était passé. A présent que le danger semblait écarté Train fut le premier à tourner sa tête et il n’en crut pas ses yeux. Devant lui se tenaient trois hommes dans de longues robes orangées ; leurs yeux brillaient d’un rouge pur comme du sang et ils tenaient chacun un bâton duquel s’échappaient des fumées d’énergies magiques. Les deux jeunes s’élancèrent vers le bord des remparts et plantèrent leurs bâtons dans le sol et joignirent leurs mains en prononçant des incantations, immédiatement une barrière couvrit la zone où se trouvaient les survivants de l’avalanche de tirs gobelins. Boris s’adressa à Train le plus naturellement du monde comme si tout il venait juste de se laver les mains après un bon repas.
« Vos hommes ne sont pas encore à l’abri et la barrière ne tiendra pas excessivement longtemps, repliez vous ! Vite ! lui dit-il. »
Puis il s’élança rejoindre ses disciples pour renforcer la barrière d’énergie qui protégeait la zone. Une dizaine de minutes plus tard les remparts étaient déserts et les soldats postés dans la cour ayant vu l’avalanche de tirs crurent au miracle lorsqu’ils les virent redescendre. Leur visages furent encore plus stupéfaits lorsqu’ils virent apparaître trois hommes qu’ils n’avaient jamais vus descendre à leur tour. Le soleil se coucha et la journée prit fin sur cet épisode. Mais le lendemain promettait d’être encore plus dur.